Hillary Clinton a-t-elle demandé de bombarder Julian Assange ?


«Can’t we just drone this guy ?»

En novembre 2010, dans une réunion cherchant à trouver des moyens de stopper Julian Assange et WikiLeaks, Hillary Clinton aurait posé cette question «Ne pouvons-nous pas simplement “droner” cet homme ?».

Cette information lancée par le site web True Pundit, fortement défavorable à la candidature d’Hillary Clinton à la présidence, s’est répandue comme une trainée de poudre lundi matin.

Citant des sources à l’intérieur du Département d’État que dirigeait Clinton en novembre 2010, True Pundit affirme que l’ancienne première dame en serait venue à cette interrogation, insatisfaite de la progression de la stratégie visant à anéantir WikiLeaks et son fondateur, Julian Assange. True Pundit indique aussi que la possibilité que la tête d’Assange soit mise à prix aurait aussi été évoqué. Le site avance le montant de 10 millions $ comme possible récompense pour sa capture et son extradation.

True Pundit détient une copie de courriel envoyé par une employée du Département d’État à la suite de cette rencontre du 23 novembre 2010 intitulé: «an SP memo on possible legal and nonlegal strategies re Wikileaks».

Les révélations faites par WikiLeaks à compter du milieu des années 2000 ont évidemment contribué à l’élection du candidat démocrate à l’élection présidentielle de 2008, Barack Obama. Or, WikiLeaks n’a pas ralenti son coulage d’information une fois Obama à la Maison-Blanche et Hillary Clinton devenu Secrétaire d’État.

À l’automne 2010, la menace de publication d’un imposant lot de documents était dans l’air. Baptisée «CableGate», cette opération devait menait au dévoilement de quelques 250 000 communications sensibles allant de 1966 à 2010. Cinq jours après la rencontre alléguée du 23 novembre, les premières infromations de «CableGate» provenant de WikiLeaks ont commencé à couler.

Nouvelles révélations de WikiLeaks ?

Ces allégations de True Pundit surviennent au moment même où Julian Assange et WikiLeaks se promettaient de porter un dur coup à la campagne présidentielle d’Hillary Clinton avec de nouvelles révélations.

Le mois dernier Julian Assange l’évoquait pour la première fois à la télé.

Puis, vendredi dernier, Jesse Rodriguez de NBC est venu éteindre les attentes de plusieurs avec ce tweet :

Finalement, dimanche matin, Rodriguez a indiqué qu’Assange prendrait la parole mardi, non pas du balcon de l’ambassade de l’Équateur à Londres, mais par vidéoconférence.

On ignore la teneur du matériel qu’aurait en main Julian Assange, mais un supporteur de Donald Trump, l’auteur et animateur radio Roger Stone trépigne d’impatience à l’idée qu’il soit divulgué.

Source : Le Journal de Montréal


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1 réponse

  1. Jeannot dit :

    Toutefois fois la politique américaine est caractérisée par ces genres de comportement. Aucun président de ce pays n’a eu les mains propres par rapport à la politique étrangère. Mon pays le Congo en souffre énormément. Hilary est encore mieux que son adversaire

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