Les groupes liés à Soros : « Mettre fin et cesser » tout financement fédéral de la police


Une série d’organisations de défense de la justice sociale et de l’ouverture des frontières, dont beaucoup sont liées au milliardaire George Soros, exigent que le gouvernement fédéral mette fin à tout financement de la police aux États-Unis.

Alors que le mouvement Black Lives Matter mène une campagne nationale intitulée « Defund the Police », des groupes de gauche exigent également que le Congrès prenne des mesures pour supprimer les subventions fédérales destinées aux forces de l’ordre locales.

Dans une lettre adressée à la commission judiciaire de la Chambre des représentants, ainsi qu’à la présidente de la Chambre, Nancy Pelosi (D-CA), au chef de la majorité au Sénat, Mitch McConnell (R-KY), au chef de la minorité à la Chambre, Kevin McCarthy (R-CA), et au chef de la minorité au Sénat, Chuck Schumer (D-NY), environ 35 organisations ont demandé que la police cesse de recevoir l’argent des impôts fédéraux.

Un certain nombre des groupes d’ouverture des frontières qui ont signé la lettre, tels que CASA de Maryland, le Center for Popular Democracy et Make the Road New York, ont été liés à la fondation Open Society de Soros.

Les militants écrivent :

Nous écrivons pour exiger qu’en ce moment, le Congrès mette définitivement fin et cesse tout financement des forces de l’ordre locales sous quelque forme que ce soit, qu’il s’agisse d’argent pour la formation, l’équipement, l’embauche, la réembauche, les heures supplémentaires, etc. y compris tous les programmes relevant du programme dit des services de police orientés vers la communauté [“COPS”], et qu’il finance entièrement les efforts de sécurité publique menés par la communauté.

L’allocation par le Congrès de toute ressource, même assortie de conditions, au maintien de l’ordre – une institution qui reçoit déjà plus de 100 milliards de dollars de ressources publiques par an – en particulier dans le sillage de notre crise économique actuelle et de l’épidémie de violence policière, est à la fois illogique et risque d’enflammer une situation déjà tendue. En effet, pas plus tard que la semaine dernière, en pleine crise économique et en plein soulèvement national contre la brutalité policière et les budgets massifs de la police, le bureau du COPS a annoncé l’octroi de près de 400 millions de dollars de subventions dans le cadre du programme d’embauche du COPS (CHP), qui permettra à 596 services de police d’embaucher 2 732 personnes supplémentaires à temps plein. Au lendemain de la catastrophe du COVID-19, la Chambre des représentants a récemment inclus, de façon déconcertante, un financement supplémentaire de 300 millions de dollars au bureau du COPS dans la « loi sur les héros ». [Soulignement ajouté]

Le Congrès devrait immédiatement cesser tout financement des forces de l’ordre locales et condamner, restreindre et utiliser le pouvoir de la bourse pour retirer de nos villes les policiers et les militaires financés par le gouvernement fédéral. Le programme COPS a directement contribué à l’augmentation de la taille, de la portée et du rôle de la police dans les villes de notre pays et, par conséquent, au flux ininterrompu de meurtres et de violences perpétrés par les forces de l’ordre sur les Noirs en particulier. La crise COVID-19 et les pertes économiques qui l’ont accompagnée, associées à la nature effrontée et violente du maintien de l’ordre, ont démontré la nécessité d’une réimagination nationale de la sécurité publique qui n’inclut pas l’allocation de ressources pour le maintien de l’ordre, mais qui finance entièrement les besoins de toutes nos communautés. [Soulignement ajouté]

La lettre complète peut être lue ici :

Lettre des groupes au Congrès par John Binder sur Scribd

L’effort de lobbying intervient alors que des émeutes ont éclaté en raison de l’opposition aux forces de l’ordre. Ces émeutes, qui ont entraîné la mort de nombreux Noirs américains, ont débouché sur des appels du mouvement « Black Lives Matter » à démanteler et à désarmer les services de police locaux.

Les données recueillies par le Washington Post révèlent que les policiers ont tué environ 1 003 suspects l’année dernière – dont plus de 800 étaient armés d’un fusil ou d’un couteau – alors qu’environ 29 portaient une arme jouet. 5 % des suspects tués par la police l’année dernière n’étaient pas armés.

Plus précisément, la police a tué 14 Noirs américains non armés l’année dernière, ce qui représente 1 % de tous les suspects tués par les forces de l’ordre en 2019. Environ 25 Américains blancs non armés ont été tués par la police l’année dernière, ce qui représente 2 % de tous les suspects tués.

En comparaison, près de 50 agents des forces de l’ordre ont été tués dans l’exercice de leurs fonctions en 2019.

Lire aussi : C’est de la folie : Le conseil municipal de Minneapolis va démanteler la police

Source : Breitbart News – Traduit par Anguille sous roche


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