« Il prend soin des petites filles » – L’ex-maîtresse de Leon Black partage de nouveaux détails explosifs sur son « meilleur ami » Jeffrey Epstein


Il y a quelques semaines, nous vous parlions de la dernière plainte déposée par le mannequin russe Guzel Ganieva dans le cadre de son procès contre Leon Black.

Dans cette plainte, elle l’accusait de lui avoir versé des millions de dollars en argent et en cadeaux en échange du silence de sa liaison.

Mais un document modifié publié lundi contient des allégations encore plus explosives sur la relation de Black avec Jeffrey Epstein. M. Black a déjà été contraint de quitter Apollo, le géant du capital-investissement qu’il a cofondé, plusieurs mois plus tôt que prévu, malgré une enquête interne qui a révélé que son amitié avec Epstein ne dépassait pas sa décision de lui verser plus de 150 millions de dollars pour des conseils fiscaux. Alors que beaucoup ont spéculé sur le fait que l’explication de Black était une ruse (et une ruse bien mince), Ganieva fait plusieurs nouvelles déclarations explosives, laissant entendre pour la première fois que Black savait exactement ce qu’Epstein faisait, sans l’accuser directement.

Dans le dépôt modifié, Ganieva allègue que Black “a fait de multiples commentaires à Ganieva sur les penchants sexuels d’Epstein”. Black aurait dit à Ganieva qu’Epstein emmenait de “très jeunes filles” à bord de son avion privé… et bien que la poursuite n’accuse pas explicitement Black de savoir que les filles qu’Epstein trafiquait étaient mineures… elle affirme que Black a dit à Ganieva qu’Epstein gagnait son argent parce qu’il “s’occupait des petites filles” et qu’il “faisait du bon travail”.

Elle a également affirmé qu’elle a elle-même été victime d’un trafic au profit d’Epstein, disant que Black l’a emmenée en Floride en 2008 “sans son consentement, pour satisfaire les besoins sexuels d’Epstein, le “meilleur ami” de Black”.

L’équipe juridique de Black soutient que le récit de Ganieva est une “œuvre de fiction”, selon un rapport de Vanity Fair.

L’avocate de Black, Dayna Perry, a déclaré à propos des nouvelles allégations que “Mme Ganieva a eu six ans pour préparer sa plainte initiale dans cette affaire… Elle prétend maintenant se souvenir en août d’événements et de liens prétendument cruciaux qui, d’une manière ou d’une autre, lui étaient sortis de l’esprit au moment de son dépôt en juin. Mais tout comme sa plainte de juin, l’histoire de Mme Ganieva est aujourd’hui manifestement fausse et trahit sa volonté de dire n’importe quoi et d’inventer une histoire dans l’espoir que quelque chose tienne la route”.

Mais les avocats de Mme Ganieva seraient en train de demander des enregistrements de vols pour voir s’ils peuvent prouver qu’elle a voyagé avec Black en Floride en octobre 2008. La preuve de ce vol pourrait être mauvaise pour Black, bien que nous imaginions que son équipe juridique rejettera les enregistrements comme non pertinents.

Après lui avoir demandé de le rejoindre pour déjeuner, Black aurait conduit Ganieva à l’aéroport de Teterboro dans le New Jersey, où ils ont embarqué dans un avion privé. Ganieva affirme qu’une fois à bord du jet, Black lui a dit qu’ils se rendaient à Palm Beach pour rencontrer son “ami”, Jeffrey Epstein. Black lui a demandé de ne parler à personne de ce voyage, menaçant même de la faire accuser de possession de drogue si elle le faisait.

“Black a spécifiquement utilisé l’héroïne comme exemple de drogue illicite qui lui poserait problème s’il la mettait sur elle”, peut-on lire dans la plainte.

Lorsqu’ils sont arrivés au manoir d’Epstein, un marshal fédéral était posté à l’extérieur, conformément aux termes de l’accord de faveur conclu entre Epstein et les procureurs en 2008. Epstein s’est vu accorder des privilèges de travail-libération lui permettant de quitter la prison pendant 12 heures chaque jour pendant toute la durée de son incarcération, qui a duré un an.

Ils auraient été accueillis par l’assistante d’Epstein, Sarah Kellen, qui a également été citée dans le procès modifié.

“Vous devez comprendre que [Jeffrey et Leon] sont des accros du sexe”, a déclaré Kellen, selon le procès. “Vous devez les laisser faire ce qu’ils veulent avec vous, et vous devez les laisser avoir de multiples partenaires sexuels si c’est ce qu’ils veulent. Ils sont très puissants, et si tu ne fais pas ce qu’ils veulent que tu fasses, il y aura des conséquences que je ne veux pas pour toi.”

Lorsque Ganieva a refusé de coucher avec Epstein, Black a eu l’air “agacé”. Il a fini par la renvoyer de la chambre d’Epstein, et plus tard, pendant le vol de retour vers le New Jersey, il a refusé de lui parler.

D’après ce que l’on peut entendre, Black n’est pas allé jusqu’à admettre l’existence d’une cabale élitiste et financière centrée sur l’abus d’enfants… ça vous dit quelque chose ? Il faut tout de même prendre cela avec un grain de sel, étant donné que l’affaire doit encore être jugée par un tribunal civil (bien que nous ayons le sentiment que, suite à ces dernières accusations, l’équipe juridique de Black pourrait être motivée pour trouver un arrangement).

Au fil des ans, Black a souvent échangé des textos avec Epstein en présence de Ganieva, et à un moment donné, il lui a dit qu’elle était “trop vieille” pour Epstein. “Il les aime jeunes”, aurait dit Black.

Ganieva a déjà accusé Epstein d’avoir abusé d’elle physiquement et émotionnellement, alléguant même qu’il l’a violée en 2014. Black maintient que la relation était entièrement consensuelle, et a nié avec véhémence ses affirmations sur son comportement “prédateur” et “vindicatif”.

Maintenant que Ganieva est sur le point de révéler au grand jour le sale petit secret de Black, combien de temps encore avant que les procureurs n’appellent et ne forcent Black à commencer à parler alors qu’ils essaient de rassembler d’autres “amis” d’Epstein potentiellement très connus qui ont participé au “réseau” de trafic sexuel ?

Lire aussi : Bill Gates déclare que sa relation avec Jeffrey Epstein était une « énorme erreur »

Source : Zero Hedge – Traduit par Anguille sous roche


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