La gauche s’auto-détruit : Black Lives Matter se retourne soudainement contre Biden


Black Lives Matter s’est finalement retourné contre le président américain Joe Biden, lui reprochant d’avoir permis à la police de devenir une plus grande menace pour les Noirs américains que ne l’a jamais fait l’ancien président Donald J. Trump.

La gauche s’auto-détruit.

Un tweet posté par le compte officiel de BLM mardi a critiqué l’administration Biden au sujet des règles fédérales permettant aux agences de police de recevoir des équipements militaires excédentaires.

« Biden envoie actuellement plus de matériel militaire dans nos quartiers que Trump. Vous avez bien lu », a déclaré Black Lives Matter dans son tweet.

« Nos communautés sont terrorisées à un rythme plus élevé qu’elles ne l’avaient été sous Trump », ajoute le tweet.

Westernjournal.com rapporte : Sur son site internet, Black Lives Matter explique qu’il veut mettre fin à la politique qui permet aux services de police d’accéder à des équipements militaires excédentaires dans le cadre de ce que l’on appelle le programme 1033.

« Plus de 7 milliards de dollars sont allés aux forces de l’ordre depuis sa création sous l’administration Clinton. De manière assez décevante, le flux d’équipements militaires vers la police dans le cadre du programme 1033 s’est accéléré sous l’administration Biden – et sur la base de rapports récents, la police pourrait juste recevoir encore plus d’équipements militaires sous l’administration Biden qu’avec l’administration Trump », indique le site web.

« Aucun dirigeant responsable ne devrait augmenter les armes auxquelles la police a accès – et si le président Biden se soucie des innombrables personnes noires qui se sont manifestées pour le mettre en poste, il le reconnaîtrait. Si nous voulons que le président Biden prenne des mesures rapides avant son 100e jour de mandat (dans 10 jours seulement), il faut que de nombreuses voix s’expriment dès maintenant. »

Black Lives Matter a suggéré qu’il existe une corrélation entre les achats d’équipements militaires et les décès de civils, et a répété les affirmations de longue date de BLM selon lesquelles les services de police sont racistes.

« Les armes et les équipements de type militaire n’ont pas leur place dans nos rues. Ils n’ont pas leur place dans nos communautés et n’ont pas leur place dans nos écoles ou sur nos campus. Ils n’ont surtout pas leur place dans les mains de la police – violents défenseurs de la suprématie blanche qui n’ont aucune considération pour la vie des Noirs », indique le site.

« D’un trait de plume, le président Biden peut mettre fin à la pratique dangereuse consistant à permettre et à soutenir la suprématie blanche par le biais du programme 1033. »

Selon les données de la Defense Logistics Agency analysées par Stephen Semler, de l’Institut de réforme de la politique de sécurité, 34 millions de dollars d’équipement militaire ont été transférés aux agences de police au cours du premier trimestre de 2021, le chiffre le plus élevé depuis le premier trimestre de 2020.

En évaluant le programme l’année dernière, le Washington Post a noté que la plupart des surplus militaires obtenus par les agences de police locales « sont des articles banals tels que des cafetières, des fils électriques et des conteneurs de fret ».

Il indiquait également que « des fusils, des hélicoptères et des véhicules MRAP (Mine-Resistant Ambush Protected) » étaient également obtenus.

L’ancien président Barack Obama a cherché à limiter ce que les agences de police pouvaient obtenir par un décret de 2015, selon CNN.

« L’équipement militarisé peut parfois donner aux gens le sentiment qu’il y a une force d’occupation, par opposition à une force qui fait partie de la communauté qui les protège et les sert », avait alors déclaré Obama.

« Cela peut aliéner et intimider les résidents locaux et envoyer le mauvais message. »

Trump a annulé cet ordre dès son entrée en fonction.

Le chef de la police de Houston, Art Acevedo, président de Major Cities Chiefs Association, a déclaré l’année dernière qu’il était logique de laisser les policiers de « l’une des nations les plus violentes du monde libre civilisé » avoir accès à des équipements de type militaire.

« Il ne s’agit pas de l’équipement, mais de la politique appropriée pour son utilisation », a déclaré M. Acevedo.

« Tout le monde doit prendre une grande respiration et arrêter d’utiliser ses émotions et de peindre ces questions avec des pinceaux larges. »


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