L’ancienne « tsar de la désinformation » de la Maison Blanche, Nina Jankowicz, s’est enregistrée comme agent de l’étranger


Nina Jankowicz, qui a brièvement occupé le poste de “tsar de la désinformation” de l’administration Biden, s’est enregistrée en tant qu’agent étranger d’une organisation à but non lucratif basée au Royaume-Uni.

Selon les documents d’enregistrement reçus par l’unité FARA (Foreign Agents Registration Act) du ministère américain de la justice (DOJ), Mme Jankowicz a demandé son statut d’agent de l’étranger ce mois-ci (pdf). Le nom du mandant étranger est répertorié comme étant le Centre for Information Resilience (CIR) du Royaume-Uni. Cet organisme à but non lucratif est fondé et dirigé par Adam Rutland, un citoyen britannique, et Ross Burley, qui possède la double nationalité britannique et américaine.

L’entité est financée par un “gouvernement étranger, un parti politique étranger ou un autre mandant étranger”, indiquent les documents. Elle reçoit des subventions du gouvernement britannique, notamment des bureaux des affaires étrangères, du Commonwealth et du développement.

Selon son site Web, CIR “est une entreprise sociale indépendante à but non lucratif qui se consacre à la lutte contre la désinformation, à la dénonciation des violations des droits de l’homme et à la lutte contre les comportements en ligne préjudiciables aux femmes et aux minorités”.

Ce qu’elle est en réalité, comme elle l’admet volontiers, c’est une opération d’influence sur les médias sociaux.

Au CIR, Mme Jankowicz est chargée de superviser la recherche, d’exécuter la stratégie commerciale, de superviser l’établissement de la recherche du CIR, de communiquer avec les médias et d’informer les particuliers et les fonctionnaires sur la recherche de l’organisation, selon ses documents d’enregistrement.

Elle travaillera avec les employés de CIR du Royaume-Uni via des plateformes de communication en ligne afin de “faire avancer les objectifs” de l’organisation.

Jankowicz a également documenté que, dans les 60 jours précédant l’obligation de s’enregistrer en tant que mandant étranger, elle a reçu de l’argent pour promouvoir les intérêts de l’organisation. Elle a cité deux paiements de plus de 12 000 $ chacun effectués en octobre et novembre, dont l’objet était déclaré comme “rémunération pour services rendus”.

Jankowicz a été choisie pour diriger le conseil de gouvernance de la désinformation sous l’égide du ministère américain de la Sécurité intérieure en avril 2022. À l’époque, l’administration Biden avait présenté Jankowicz comme un expert de la désinformation en ligne.

Sa nomination a immédiatement suscité des critiques, des rapports montrant que Mme Jankowicz avait publié des messages sur Twitter pour tenter de faire passer le scandale Hunter Biden pour de la désinformation.

Elle a également publié des messages en faveur du “dossier Steele” discrédité qui a été utilisé pour salir l’ancien président Donald Trump en insistant sur ses liens avec le gouvernement russe.

Lire aussi : Le DHS ferme son conseil de gouvernance de la désinformation suite à des problèmes de violation du premier amendement

Sources : Zero Hedge, Naveen Athrappully via The Epoch Times – Traduit par Anguille sous roche


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