L’audio de l’appel entre le département d’État Clinton et Julian Assange détruit le récit de l’État


Project Veritas a divulgué l’audio.

Une des dernières découvertes de Project Veritas a été de faire le tour des lieux, car un enregistrement d’appel entre Julian Assange de WikiLeaks et Cliff John, l’avocat du Département d’Etat d’Hillary Clinton, a été obtenu.

L’appel montre que Julian Assange a consciemment fait de son mieux pour limiter les dégâts causés par les câbles de l’ambassade américaine qui ont été diffusés, à l’opposé de ce qui est présenté dans le récit des responsables américains.

L’enregistrement audio, datant d’un appel téléphonique passé le 26 août 2011, montre clairement que WikiLeaks avait en fait republié les câbles seulement après qu’ils aient été déjà disponibles sur des sites de torrents, des réseaux de médias sociaux tels que Twitter et plusieurs autres sites web. De plus, tous les câbles ont d’abord été publiés par Cryptome.org et The Pirate Bay plusieurs jours avant d’être publiés par WikiLeaks. Par conséquent, WikiLeaks ne les a publiés à nouveau qu’après qu’ils aient été largement diffusés.

Il est également évident qu’Assange a pris contact avec des tiers sur Internet pour tenter de les empêcher de publier des informations ou des articles sur les câbles non censurés.

Assange a même tenté d’obtenir une injonction contre Daniel Domscheit-Berg, un ancien employé qui avait été licencié un an plus tôt, et contre une publication allemande. Mais il n’a pas réussi à en obtenir une car les câbles appartenaient aux États-Unis et ses avocats allemands lui ont donc dit qu’il n’avait pas qualité pour agir.

Il est à noter que le mot de passe de ces fichiers non expurgés a été rendu public par des personnes comme Luke Harding dans le livre sur WikiLeaks. Harding est journaliste pour le Guardian. Le mot de passe, une fois rendu public, a été diffusé par des personnes comme Daniel Domscheit-Berg.

Pendant que tout cela se passait et que le mot de passe des câbles non expurgés se répandait en ligne, Assange a pris contact avec le Département d’État dans l’intention de limiter les dégâts et a même donné un avertissement sur la façon dont il pourrait étouffer l’affaire, non pas un, mais six jours avant l’accès public à grande échelle aux câbles.

Pendant l’appel, l’avocat du Département d’État avait également demandé à M. Assange si WikiLeaks prenait des mesures pour contrôler la diffusion d’informations sur les câbles de l’ambassade américaine. Assange leur a assuré que WikiLeaks tentait sa chance et que le gouvernement américain devait intervenir pour maîtriser la situation.

Assange a même demandé à rencontrer tout individu de l’ambassade américaine car il était assigné à résidence et ne pouvait pas se rendre à Londres. Il prévoyait de partager des informations sur l’emplacement du fichier et le mot de passe car il appréhendait de divulguer des informations aussi sensibles sur une ligne non sécurisée. Mais le Département d’État américain a refusé que quelqu’un le rencontre et recueille les informations.

Cette révélation montre très clairement qu’Assange était très responsable dès le début et qu’il a publié les informations d’une manière qui aurait fait le moins de mal possible aux personnes impliquées ou touchées par la fuite.

Pour dire les choses simplement, cette révélation ne montre jusqu’à présent rien d’autre qu’un journalisme responsable, encore plus que ce qui était prévu au départ. À un moment où Assange est en train de solliciter la grâce présidentielle de Donald Trump, une telle nouvelle aiderait certainement son image et augmenterait ses chances d’être gracié.

Écoutez l’appel complet ici.

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Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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