Professeur de Harvard : « Arrêter le financement de la police n’est pas une solution et pourrait coûter des milliers de vies noires »


Une étude révèle que lorsque la police est sous examen, le nombre d’homicides explose.

Un professeur de l’université Harvard a insisté sur le fait qu’arrêter de financer la police entraînerait davantage de pertes humaines, citant des chiffres montrant qu’il y a « 450 homicides supplémentaires par an » lorsque la police n’est pas en mesure de faire son travail avec compétence.

« Arrêter le financement de la police n’est pas une solution et pourrait coûter des milliers de vies noires », a écrit le professeur Roland Fryer dans un courriel adressé au College Fix.

Fryer a récemment rédigé un document de recherche intitulé « Policing the Police: The Impact of Pattern-or-Practice Investigations on Crime », qui souligne que la police est moins présente lorsque des « incidents viraux » se produisent, ce qui signifie que la criminalité, y compris les homicides, augmente… beaucoup.

« Nos estimations suggèrent que les services de police qui enquêtent sur les incidents viraux de violence policière sont responsables d’environ 450 homicides supplémentaires par an », peut-on lire dans le document.

« Il s’agit de deux fois plus de pertes humaines dans l’exercice de leurs fonctions pour l’armée américaine en un an, de 12,6 fois plus de pertes humaines annuelles dues aux fusillades dans les écoles, et de trois fois plus de pertes humaines dues aux lynchages entre 1882 et 1901 – les années les plus terribles », note-t-il également.

« Si le prix du maintien de l’ordre augmente, les officiers sont rationnels à battre en retraite », conclut l’étude, ajoutant « Et, battre en retraite coûte de façon disproportionnée des vies noires. »

Fryer a reproché aux médias un « refus absolu de s’attaquer aux données » et affirme que les journalistes ont « insisté » pour qu’il ne rende pas publiques ses conclusions.

Auparavant, Fryer a publié des recherches concernant les inégalités raciales dans les fusillades policières. Son article de 2016 concluait que les officiers étaient plus susceptibles de tirer sur des suspects blancs que sur des suspects noirs, ce qui indique peu ou pas de préjugés raciaux.

« Dans les fusillades impliquant des officiers dans ces villes, les officiers étaient plus susceptibles de tirer avec leurs armes sans avoir été attaqués au préalable lorsque les suspects étaient blancs », peut-on lire dans le journal de Fryer.

« Les civils noirs et blancs impliqués dans des fusillades policières étaient tout aussi susceptibles d’avoir porté une arme. Ces deux résultats contredisent l’idée que la police exerce une force mortelle avec des préjugés raciaux », a également noté M. Fryer.

Plutôt que d’arrêter le financement de la police, Fryer soutient que la police de proximité devrait augmenter, en raison du fait que de cette façon, les agents peuvent faire des distinctions plus précises entre les gens lorsqu’ils ont des interactions plus fréquentes et non conflictuelles avec eux.

Le professeur suggère également que l’investissement devrait aller vers « les nouvelles technologies pour les policiers qui leur permettent de faire leur travail, en toute sécurité, sans force mortelle contre quiconque ».

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Source : Summit News – Traduit par Anguille sous roche


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