Zuckerberg a offert des rapports sur les données des utilisateurs à Fauci pour l’aider à élaborer des politiques de confinement
Des emails l’ont révélé.
En avril 2020, Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, a proposé au directeur du National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID), Anthony Fauci, de l’aider à “faciliter” les décisions concernant les mesures de confinement aux États-Unis, selon des courriels privés échangés entre les deux hommes.
L’offre de M. Zuckerberg faisait référence à l’agrégation de rapports d’utilisateurs “anonymes” qui aideraient le NIAID à décider du renforcement ou de l’assouplissement des mesures de confinement.
Les emails, que The National Pulse dit avoir obtenus en exclusivité, montrent que Zuckerberg était prêt à mettre à la disposition du NIAID les gigantesques données d’utilisateurs de Facebook sous la forme de “rapports d’utilisateurs”. Ces courriels ont été échangés un mois après que les deux hommes ont commencé à communiquer directement – une révélation provenant d’un autre lot de courriels censurés par le gouvernement que Zuckerberg et Fauci se sont envoyés en mars 2020.
Dans l’email daté du 8 avril, Zuckerberg explique qu’il veut aider Fauci et son organisation à “faciliter” les décisions et à “prioriser” le bon travail. Il mentionne que Facebook avait déjà quelque chose appelé une enquête sur les symptômes visant à fournir des indicateurs de cas par comté, et de cette façon laisser le géant de la technologie “informer les décisions de santé publique”.
“S’il y a d’autres ressources de données agrégées que vous pensez utiles, faites-le moi savoir”, a écrit le PDG de Facebook à Fauci, qu’il a appelé “Tony”.
Zuckerberg a également exprimé sa volonté de fournir davantage de “ressources” afin d’accélérer le développement de vaccins.
Dans sa réponse, M. Fauci a déclaré : “Je vais réfléchir sérieusement à la manière dont nous pourrions accepter votre offre.”
Ce n’est pas la seule fois que Zuckerberg et Fauci ont communiqué en privé, bien que ce dernier ait nié avoir interagi avec le chef de Facebook, même après que d’autres courriels aient fait surface pour les montrer discutant d’un hub d’“information” sur le coronavirus mis en place sur le site géant des médias sociaux comme moyen d’orienter les messages dans la direction souhaitée.
Le contenu de ces courriels rendus publics a également été expurgé, certaines interprétations du texte manquant suggérant qu’il s’agissait d’une proposition de Zuckerberg de censurer certains sujets autour du coronavirus.
Quoi qu’il en soit, les observateurs affirment aujourd’hui que les courriels montrent comment des entités privées puissantes, dont on dit qu’elles ont le potentiel d’influencer l’opinion publique, et le gouvernement des États-Unis peuvent effectivement s’entendre en coulisse.
Il convient également de noter que M. Zuckerberg – dont la fondation, la Chan Zuckerberg Initiative, aurait dépensé des millions pour soutenir la campagne de Joe Biden – est souvent la cible des critiques des médias libéraux et des démocrates qui lui reprochent de “ne pas en faire assez”.
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Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche
