Un ours curieux prend 400 selfies avec une caméra de capture de mouvement de la faune sauvage

Sur les 580 photos de l’appareil, 400 étaient des selfies d’ours.

Deux des nombreuses selfies de l’ours. Boulder OSMP

L’équipe de la ville de Boulder Open Space and Mountain Parks (OSMP), dans le Colorado, a signalé cette semaine dans un tweet qu’un adorable ours était impatient de prendre la pose pour les caméras de capture de mouvement de la faune.

“Récemment, un ours a découvert une caméra de capture de mouvement de la faune que nous utilisons pour surveiller la faune à travers les espaces ouverts de Boulder”, a tweeté l’OSMP. “Sur les 580 photos capturées, environ 400 étaient des selfies d’ours.”

Faire les gros titres dans le monde entier

L’incident de l’ours s’est produit en novembre de l’année dernière, mais il n’a fait les gros titres que récemment. Partout, les organes de presse ont semblé se précipiter pour diffuser les photos partagées par l’OSMP de l’ours en peluche prenant toutes sortes de poses.

“L’OSMP dispose de 9 caméras à travers son système foncier de 18 600 hectares pour aider le département à en apprendre davantage sur la façon dont les espèces sauvages locales utilisent le paysage qui nous entoure tout en minimisant la présence du personnel dans les habitats sensibles”, a déclaré un blog de l’organisation en août 2022.

“Les caméras à détection de mouvement nous offrent une occasion unique d’en apprendre davantage sur la façon dont les espèces locales utilisent le paysage qui nous entoure tout en minimisant notre présence dans les habitats sensibles”, a ajouté Will Keeley, écologiste principal de la faune pour Open Space and Mountain Parks.

“Ces caméras jouent un rôle important en aidant le personnel de l’OSMP à identifier les zones importantes pour la faune. Les informations que nous recueillons auprès d’elles sont utilisées pour recommander des mesures de protection de l’habitat afin d’aider à protéger les zones naturelles sensibles.”

Déclenchement de la prise de vue

Les caméras de surveillance de la faune sauvage de l’OSMP se déclenchent pour prendre des photos lorsqu’un animal se présente devant elles. Les caméras prennent principalement des photos mais peuvent également capturer des vidéos pendant 10 à 30 secondes. La nuit, elles fonctionnent avec une lumière infrarouge pour ne pas déranger ou influencer la faune nocturne.

Les caméras sont soigneusement placées dans des endroits où les animaux sont susceptibles de se déplacer, comme les passages souterrains des routes.

“Parfois, nous plaçons des caméras dans des endroits où nous pensons rencontrer une faune énigmatique comme les castors d’Amérique ou les ours noirs”, a déclaré Christian Nunes, écologiste de la faune à l’OSMP.

“Nous avons la chance de vivre dans une région qui présente une riche diversité d’espèces sauvages, et ces caméras nous permettent d’apprendre quels animaux sont réellement là, et ce qu’ils font au cours d’une journée, d’une semaine, voire d’années.”

Bien que les selfies d’ours nous aient tous fait rire, les caméras postées par l’OSMP peuvent fournir des informations substantielles sur les activités des animaux sauvages. En tant que telles, elles constituent des outils de recherche essentiels qui peuvent nous aider à mieux comprendre et peut-être ensuite à protéger la faune sauvage.

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Source : Curiosmos – Traduit par Anguille sous roche