Ce robot peint de vrais tableaux sur commande (et c’est fou)


Ce robot, baptisé FRIDA, produit des visuels assez impressionnants.

  • Ce robot permet d’appliquer la technologie des générateurs d’images sur des peintures physiques
  • Les chercheurs sont en train de perfectionner leur système qu’ils présenteront en mai
  • Le monde de l’art est en pleine ébullition

Nom de code FRIDA. C’est en hommage à la célèbre artiste mexicaine Frida Kahlo que les chercheurs de l’université Carnegie Mellon ont nommé leur bras robotique qui est capable de manier un pinceau. Boosté à l’IA, cet outil peut convertir en peinture les désirs de l’utilisateur.

Alors que ce projet sera formellement présenté en mai prochain à l’occasion de la conférence internationale IEEE sur la robotique et l’automatisation, les scientifiques ont fait une démonstration de leur technologie. Et les résultats sont assez impressionnants comme on peut le voir dans cette vidéo.

Une technologie proche de DALL-E

Concrètement, FRIDA est l’acronyme de Framework and Robotics Initiative for Developing Arts. Cet outil permet de saisir une description textuelle de ce que l’on souhaite obtenir, notamment en décrivant le style artistique désiré. Il est aussi possible de télécharger directement une photographie pour guider le robot.

Cité par nos confrères d’Unite.ai, Peter Schaldenbrand, un des chercheurs impliqués sur ce projet explique : « FRIDA est un système de peinture robotique, mais il n’est pas un artiste. FRIDA ne génère pas les idées pour communiquer. C’est est un système avec lequel un artiste peut collaborer. Il peut spécifier des objectifs de haut niveau et ce dernier ne fait qu’exécuter. »

Dans le détail, FRIDA utilise des technologies d’IA telles que l’apprentissage automatique. Il faut savoir être patient en l’utilisant car il lui faut déjà une heure pour apprendre le bon geste et reproduire le style demandé. Pour le reste, le procédé est proche du Contrastive Language-Image Pre-Training (CLIP) déjà utilisé par OpenAI dans DALL-E.

Pour l’heure, les chercheurs expliquent qu’ils tentent de perfectionner leur robot, notamment en complétant sa base de données et en l’entraînant avec de nouvelles images et textes issus de cultures non-occidentales.

Pour rappel, le monde de l’art est en pleine ébullition en ce moment à la faveur de l’arrivée des IA génératrices d’images telles que DALL-E et Midjourney. Certains artistes dénoncent notamment le fait que ces outils s’appuient sur leurs œuvres pour créer ces visuels et qu’il s’agit d’une forme de plagiat.

Dernièrement, un système capable de tromper ces modèles de langage a vu le jour, et il pourrait bien changer la donne. Si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet, vous pouvez toujours relire notre article dédié ici.

Lire aussi : Une œuvre d’art générée par l’IA a remporté la première place à un concours de beaux-arts à une foire d’État

Source : Presse-citron


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3 réponses

  1. Maewan dit :

    De l´art…dégénéré par un programme machine, lui-même élaboré par des hommes dénués de tout talent authentique hormis celui de créer un…nouveau marché d´art virtuel générant un max de fric pour la même poignée de malades mentaux.
    Assurément une vraie…INVOLUTION !

  2. Bendi dit :

    et surtout ne pas oublier que ce n’est que de la reproduction d’images, absolument pas de la création!!!

    En somme aucun progrès de l’intelligence avec l’IA, elle n’est constituée que de mémorisation et rapidité d’exécution, pas de réflexion.
    Ce ne sont que des assemblages à partir de mots-clés et commandes pré-établies, autrement dit des algorithmes.

  3. Hermodore dit :

    Tout ceci illustre le gros avantage de l’art conteporain: on peut le faire soi-même!
    La preuve, même un robot peut le faire..

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