L’IA devrait faire disparaître 300 millions de travailleurs à temps plein

Une nouvelle étude montre (sans surprise) que l’intelligence artificielle générative, telle que ChatGPT, pourrait supprimer 300 millions d’emplois à temps plein.

Les économistes de Goldman Sachs Group (GSG) ont déclaré que les améliorations de la technologie de l’IA pourraient entraîner le remplacement de près d’un quart des postes existants aux États-Unis et en Europe.

Toutefois, ils affirment que de nouveaux emplois pourraient être créés, ce qui entraînerait un futur boom de la productivité.

Le rapport se lit comme suit :

Si l’IA générative tient ses promesses, le marché du travail pourrait subir d’importantes perturbations. En utilisant des données sur les tâches professionnelles aux États-Unis et en Europe, nous constatons qu’environ deux tiers des emplois actuels sont exposés à un certain degré d’automatisation par l’IA, et que l’IA générative pourrait remplacer jusqu’à un quart du travail actuel. L’extrapolation de nos estimations au niveau mondial suggère que l’IA générative pourrait exposer l’équivalent de 300 millions d’emplois à temps plein à l’automatisation.

La bonne nouvelle, c’est que le déplacement de travailleurs dû à l’automatisation a toujours été compensé par la création de nouveaux emplois, et que l’émergence de nouvelles professions à la suite d’innovations technologiques est à l’origine de la majeure partie de la croissance de l’emploi à long terme. La combinaison d’importantes économies de coûts de main-d’œuvre, de la création de nouveaux emplois et d’une productivité plus élevée pour les travailleurs non déplacés laisse entrevoir la possibilité d’un boom de la productivité qui augmenterait considérablement la croissance économique, bien qu’il soit difficile de prédire le moment où ce boom se produira.

Le rapport indique que 18 % des emplois dans le monde pourraient être informatisés et que les employés des économies avancées seraient les plus vulnérables par rapport aux travailleurs des pays en développement.

Aujourd’hui, l’IA peut déjà produire un travail qui ne se distingue pas de la production humaine. GSG affirme que l’IA pourrait déclencher un “boom de la productivité” qui augmenterait le produit intérieur brut mondial annuel de 7 % sur 10 ans.

Mais elle pourrait également entraîner des “perturbations importantes” sur le marché du travail.

Un rapport de recherche similaire de l’université de Pennsylvanie a révélé que les plateformes d’IA pourraient surpasser la plupart des cols blancs.

Le rapport de GSG va dans le même sens. Les professionnels de l’administration et les avocats seraient les plus touchés.

L’IA pourrait partiellement automatiser deux tiers des professions actuelles.

Nous estimons qu’un quart des tâches professionnelles actuelles pourraient être automatisées par l’IA aux États-Unis (figure 5, panneau supérieur), avec des expositions particulièrement élevées dans les professions administratives (46 %) et juridiques (44 %) et de faibles expositions dans les professions à forte intensité physique telles que la construction (6 %) et la maintenance (4 %).

L’IA pourrait automatiser un quart des tâches professionnelles actuelles aux États-Unis et en Europe.

Voici un graphique qui montre qu’à l’échelle mondiale, 18 % du travail pourrait être effectué par l’IA.

Non seulement nous devons nous inquiéter de voir l’IA prendre nos emplois, mais Europol (l’agence chargée de l’application de la loi) nous avertit également que l’IA pourrait aider les fraudeurs en ligne et les cybercriminels et pourrait “devenir un modèle d’affaires criminel clé de l’avenir”.

La secrétaire d’État aux technologies, Michelle Donelan, a déclaré au Sun que nous ne devions pas craindre l’IA et que nous devions “faire confiance” aux robots.

Les gens doivent être convaincus que les ordinateurs qui pensent et apprennent ne seront pas utilisés pour porter atteinte à leur sécurité, à leur vie privée, à leurs droits ou à leur santé.

Nous voulons nous assurer que l’IA complète notre façon de travailler au Royaume-Uni, et non qu’elle la perturbe, qu’elle améliore nos emplois au lieu de les supprimer.

Il suffit de faire confiance aux robots, ont-ils dit.

Tout ira bien, ont-ils dit…

Lire aussi : Meta supprime 10 000 emplois supplémentaires

Source : Not The Bee – Traduit par Anguille sous roche

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