Facebook serait en train de construire secrètement un comité de censure des « fausses informations » électorales


À venir.

Jusqu’à récemment, la création d’une “commission électorale” chargée de superviser un processus électoral équitable et harmonieux était exclusivement réservée aux États-nations, mais Facebook s’immiscerait désormais dans ce domaine, du moins sur le plan sémantique.

Selon le New York Times, la “commission” pourrait arriver cet automne, juste à temps pour affecter la manière dont les campagnes électorales américaines de mi-mandat se déroulent sur la plateforme géante.

Selon l’interprétation actuelle de ces annonces, la “commission électorale” jouera un rôle similaire à celui que joue déjà l’Oversight Board en matière de censure de contenu sur Facebook, mais il sera clairement axé sur le contenu lié aux élections.

La commission est qualifiée d’indépendante, elle réunit un certain nombre d’universitaires et d’experts et est finalement considérée par les critiques comme un autre moyen pour Facebook de se décharger de toute responsabilité dans le traitement et la “modération” de divers contenus politiquement et idéologiquement sensibles. Un autre moyen notoire est celui des “vérificateurs de faits” tiers de Facebook.

Facebook ne fait pas de commentaires pour le moment, mais les observateurs disent que le conseil d’administration pourrait s’avérer utile pour permettre à Facebook de respirer plus facilement sur les questions de censure pour lesquelles il est sous pression, et que la société pourrait espérer que la “commission électorale” joue le même tour au nom du mastodonte, et présente ses règles de “modération” comme une question de politique plutôt que de politique, selon les rapports.

Le New York Times écrit que la mise en place de ce groupe spécialisé dans les élections est actuellement en cours, sans confirmation officielle, et que son rôle officiel serait d’offrir des conseils sur les questions électorales qui devraient être “épineuses”. Son champ d’action ne se limiterait pas aux États-Unis, mais serait mondial, ont indiqué des personnes anonymes au journal.

Certaines des questions sur lesquelles la “commission électorale” pourrait être amenée à se prononcer ont trait à d’éternelles controverses telles que les publicités politiques et la “désinformation” politique – on comprend pourquoi Facebook pourrait envisager de confier ces sujets brûlants à ce qui serait en fait un groupe d’“experts” tiers.

On peut également dire que Facebook cherche à contourner les critiques en externalisant ces décisions, après avoir fait l’objet de critiques des deux côtés de l’île aux États-Unis et dans de nombreux endroits dans le monde.

Lire aussi : Le conseil de vérification des faits de Facebook reçoit beaucoup de « j’aime » de Soros

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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