La commissaire australienne à l’eSafety nie être un “arbitre” de la liberté d’expression en ligne, mais continue de prôner la censure


La controversée Julie Inman Grant continue de tenir un double discours.

Tout “empire du mensonge” existant ou en devenir a besoin d’un “tsar de la censure” ; après tout, pour persuader les citoyens que les discours légaux et protégés ne devraient pas être autorisés, il faut souvent “contourner la vérité”.

Des rapports critiques à l’égard de son travail qualifient la controversée commissaire australienne à la sécurité, Julie Inman Grant, de “tsar de la censure”, tandis que des politiciens opposés à ses activités ont récemment remis en question la présence de Mme Grant au Forum économique mondial (FEM) de Davos – même s’il s’agit probablement d’un endroit tout à fait naturel pour elle.

Néanmoins, le sénateur One Nation du Queensland, Malcolm Roberts, a voulu savoir pourquoi exactement Mme Grant était là et combien le voyage avait coûté au contribuable australien.

Certains points intéressants sont ressortis de cette interaction, notamment le fait que Mme Grant a affirmé qu’elle n’essayait pas d’agir en tant qu'”arbitre de ce qui devrait ou ne devrait pas être vu en ligne”.

En publiant une vidéo de la réunion sur X, M. Roberts a précisé qu’en parlant des règles de sécurité en ligne, Mme Grant n’a jamais utilisé le mot “censure”, mais qu’elle s’est abstenue de prononcer les mots “liberté d’expression”.

En ce qui concerne la participation au FEM, Mme Grant semble avoir pleinement atteint son objectif : elle a plaidé en faveur d’un renforcement des règles de “sécurité en ligne” à l’échelle mondiale. Elle a notamment déclaré avoir rencontré des PDG de Big Tech, dont celui d’OpenAI, et s’est montrée particulièrement intéressée par leurs projets visant à “intégrer la sécurité” dans leurs produits.

Cette démarche s’inscrit dans la droite ligne des politiques antérieures de l’intéressée.

Il est également intéressant de constater qu’une personne de sa provenance idéologique rejette en même temps la notion de “régulateur mondial de la sécurité en ligne”, entraînant l’Australie dans “un autre gouffre de pouvoir mondialiste” en riant de ces déclarations – pour ensuite informer que sept pays font déjà partie du “régulateur” – et, selon Grant, travaillent pour “obtenir de meilleurs résultats en matière de sécurité pour tous nos citoyens”.

Mme Grant a défendu sa politique – qui lui a valu l’étiquette désobligeante de “tsar de la censure” – comme étant nécessaire pour se protéger contre – vous l’avez deviné – la “désinformation” et le “préjudice” en ligne.

Mme Roberts, quant à elle, plaide en faveur d’une plus grande transparence des activités de Mme Grant et, s’agissant du coût du voyage et des quatre jours passés en Suisse par Mme Grant et les membres de son équipe, a fait remarquer avec sarcasme : “Vous dirigez une agence en ligne, n’est-ce pas ? Auriez-vous pu faire cela en ligne ?”

Lire aussi : Les élites de Davos se plaignent du manque de censure sur X

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


Vous aimerez aussi...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *