La vallée de la Mort enregistre le mois le plus chaud jamais ressenti sur Terre !


En juillet dernier, la vallée de la Mort, en Californie (États-Unis), enregistrait le mois le plus chaud jamais mesuré sur la planète. Les températures auraient atteint en moyenne 42,3 °C (jours et nuits confondus), soit environ un demi-degré de plus par rapport à l’année dernière. Cette marque précédente avait déjà battu un record de 100 ans.

Il a déjà fait plus chaud sur Terre, mais sur un mois complet, c’est du jamais vu. La chaleur est habituelle dans la vallée de la Mort en juillet, mais cette année reste exceptionnelle, avec une température moyenne de près de 10 °C au-dessus des normales pour cette région. Considérez ceci : il a fait dans la vallée de la Mort au moins 49 °C sur 21 jours. Du 24 au 27 juillet, il a fait en moyenne 53 °C. Par ailleurs, les “températures basses” sont restées au-dessus de 38 °C sur 10 jours.

Rappelons que la Death Valley détient le célèbre le record de la température la plus chaude jamais enregistrée sur terre – 57 °C – ressentie le 10 juillet 1913. Mais indépendamment de ce record, la chaleur de ce mois de juillet s’est avérée plus persistante.

Si cette région présente un mois de juillet infernal, notons qu’elle n’est pas la seule à être touchée par des vagues de chaleur extrêmes. Ce mois-ci, une grande partie de l’ouest des États-Unis a “cuit” sous le Soleil. Les villes de Reno au Nevada, et de Palm Springs en Californie, ont par exemple établi de nouveaux records de température mensuels. Los Angeles et San Diego ont également enregistré leur plus chaud mois de juillet. Notons que cette tendance devrait se poursuivre au moins pendant la première semaine d’août.

Mais les États-Unis ne sont pas les seuls. C’est tout l’hémisphère nord qui est concerné :

– En Amérique du Nord : plusieurs endroits en Californie du Sud, Denver ou Montréal.

– En Europe : plusieurs sites en Norvège, en Finlande et en Suède, Glasgow en Écosse, Shannon, en Irlande, Belfast et Castlederg en Irlande du Nord, mais aussi Amsterdam et Rotterdam aux Pays-Bas ou encore Copenhague au Danemark.

– En Eurasie : plusieurs régions en Russie centrale et orientale, Tbilissi en Géorgie, et Erevan en Arménie.

– Au Moyen-Orient : Quriyat à Oman, qui a affiché la température la plus haute minimale (sur 24 heures glissantes) jamais enregistrée au monde le 28 juin avec 42,6 °C.

– En Afrique : Ouargla en Algérie, qui pourrait avoir affiché la température la plus élevée en Algérie – et sur l’ensemble du continent africain – le 5 juillet avec 51,3 °C.

– En Asie : le Japon, la Corée du Sud et Taïwan ont enregistré leurs températures les plus élevées jamais enregistrées.

Rappelons qu’une animation appelée Earth nous permet aujourd’hui d’évaluer ces températures tout autour de la planète. L’animation, conçue par le programmeur informatique Cameron Beccario, directeur de l’ingénierie d’Indeed Tokyo au Japon, est mise à jour toutes les 3 heures avec les données météorologiques tirées du système de prévision global des centres nationaux de prévision environnementale. Le système utilise des superordinateurs pour créer des modèles météorologiques à partir de diverses mesures, comme la température, l’humidité du sol, le vent, les courants océaniques et les précipitations.

Source : SciencePost


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