Coronavirus : port du masque obligatoire, quels seront les lieux clos concernés ?


Emmanuel Macron a annoncé le port du masque obligatoire dans « les lieux publics clos » à compter du 1er août. Quels lieux pourraient être concernés ? On fait le point.

Face à la présence toujours active du coronavirus en France, Emmanuel Macron a annoncé le port du masque obligatoire dans les lieux publics clos à partir du 1er août.

« Le port obligatoire du masque, jusqu’alors cantonné aux seuls transports publics depuis le déconfinement le 11 mai, sera étendu à tous les lieux clos dès le 1er août », a fait savoir le chef de l’État lors d’une interview sur TF1 et France 2 mardi 14 juillet.

Visant à limiter les risques d’une deuxième vague redoutée, cette mesure avait été réclamée ces derniers jours par de nombreux médecins.

Commerces, hôtels, lieux de culte…

Commerces, salles des fêtes, lieux de travail… Mais qu’entend exactement le chef de l’État par lieux clos ? Celui-ci n’a pas apporté plus de détails. Interrogé le soir même par BFMTV, Gabriel Attal, le nouveau porte-parole du gouvernement, a pour sa part concédé que les règles devaient « encore être définies ».

« Il va y avoir un travail assez rapide de définition de quels lieux publics on parle et comment l’obligation s’applique », a-t-il expliqué. Pour rappel, le port du masque est déjà obligatoire dans différents lieux : dans les transports, au musée ou encore au cinéma.

Comme l’indique par ailleurs BFMTV, les établissements considérés comme recevant du public (EPR) sont déjà listés sur le site de l’Administration française. Il s’agit des « bâtiments dans lesquels des personnes extérieures sont admises. Peu importe que l’accès soit payant ou gratuit, libre, restreint ou sur invitation », précise la définition du site.

Début août le port du masque obligatoire devrait donc être généralisé dans les services publics tels que les mairies, les hôpitaux, les bureaux de postes, les bibliothèques…

Sont également considérés comme des établissements recevant du public : les lieux de culte, les salles de spectacle, les centres commerciaux, les restaurants, les bars, les hôtels, les centres de vacances, les crèches, les salles d’expositions, les établissements sportifs…

En revanche, une entreprise qui n’accueille pas de public extérieur ne rentre pas dans cette catégorie.

Des sanctions pour les contrevenants ?

Si dans les transports en commun, les usagers qui refusent de porter un masque s’exposent déjà à une amende de 135 euros, le président de la République n’a pas indiqué si l’obligation de porter le masque dans les espaces publics clos s’accompagnerait de sanctions pour les contrevenants.

Jusqu’alors, les établissements concernés peuvent simplement refuser l’accès aux personnes non masquées.

Pourquoi attendre le 1er août ?

Si le virus reste actif en France, pourquoi ne pas imposer le port du masque obligatoire dès maintenant ? Face aux interrogations des Français, le ministre de la Santé Olivier Véran a indiqué sur Twitter qu’il fallait « du temps pour s’approprier une nouvelle doctrine et donc le rendre obligatoire [le port du masque, NDLR] dans un certain délai permet cette période d’appropriation ». Il a toutefois invité les Français à adopter d’ores et déjà les bons réflexes.

Plusieurs pays ont déjà annoncé de telles mesures. Comme le rappelle Franceinfo, l’Angleterre a décidé de rendre le port du masque obligatoire dans les magasins et supermarchés à partir du 24 juillet.

Certaines régions de l’Espagne comme la Catalogne, l’Aragon, la Navarre, les Asturies, l’Andalousie et les Baléares ont rendu le port du masque obligatoire dans tous les lieux publics intérieurs et extérieurs, sauf à la plage. Dans le reste du pays, le masque doit être porté dans les lieux clos ou lorsque la distance d’un mètre et demi ne peut être respectée.

Le port du masque est également toujours la règle en Allemagne, au Portugal, ainsi qu’en Belgique dans les magasins, les cinémas, les lieux de cultes, les musées et les bibliothèques.

Lire aussi : Selon le directeur de l’OMS, la pandémie de coronavirus pourrait « s’aggraver encore et encore »

Source : Sud Ouest


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1 réponse

  1. Pat dit :

    “réclamée ces derniers jours par de nombreux médecins.”
    Non, par 14 médecins, mené par Axel Kahn, et tous en lien avec le monde méditico-politique

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