Fauci : Pas de « réponse ferme » sur la raison pour laquelle les Américains qui se sont rétablis du COVID-19 devraient se faire vacciner
Le Dr Anthony Fauci, haut responsable de la santé publique américaine, a déclaré qu’une nouvelle étude concernant la soi-disant immunité naturelle suite à l’infection par le COVID-19 suscite des discussions parmi les experts gouvernementaux.
L’étude en conditions réelles, menée par des chercheurs israéliens, a révélé qu’une infection antérieure au COVID-19 confère une meilleure protection contre l’infection et l’hospitalisation que les vaccins contre le COVID-19.
M. Fauci, directeur de longue date de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses, a été interrogé vendredi sur cette recherche dans le contexte de la nécessité de convaincre les personnes qui ont une immunité naturelle, ou qui se sont remises du COVID-19, de se faire vacciner.
“Je reçois tout le temps des appels de personnes qui me disent : ‘J’ai déjà eu le COVID, je suis protégé’. Et maintenant l’étude dit qu’ils sont peut-être encore plus protégés que le vaccin seul. Devraient-ils également recevoir le vaccin ? Comment leur faire comprendre ?“ a demandé Le Dr Sanjay Gupta à Fauci lors d’une apparition sur CNN.
“Je n’ai pas de réponse vraiment ferme à vous donner à ce sujet”, a répondu le Dr Fauci.
“C’est quelque chose dont nous devrons discuter en ce qui concerne la durabilité de la réponse. La seule chose que l’article d’Israël n’a pas dit, c’est si oui ou non – aussi élevée que soit la protection avec l’infection naturelle – quelle est la durabilité par rapport à la durabilité d’un vaccin ? Il est donc concevable que vous ayez été infecté, que vous soyez protégé, mais que vous ne le soyez pas pour une période indéfinie“, a-t-il poursuivi.
“Je pense donc que c’est quelque chose dont nous devons nous asseoir et discuter sérieusement parce que vous l’avez très justement souligné, c’est un problème, et il pourrait y avoir un argument pour dire ce que vous avez dit.”
Certains experts qui ont étudié la question se sont demandés pourquoi les efforts de vaccination ne se concentrent pas sur les personnes qui n’ont pas été vaccinées et qui ne se sont pas remises du COVID-19.
“Nous essayons de mettre à jour la politique de manière à ce que les personnes qui se sont rétablies aient les mêmes privilèges et accès que les personnes vaccinées”, a déclaré précédemment au Epoch Times le Dr Jeffrey Klausner, professeur clinicien de médecine préventive et de médecine à la Keck School of Medicine de l’Université de Californie du Sud.
Les conclusions d’Israël, parce qu’elles sont fondées sur des données réelles, ont même conduit Scott Gottlieb, membre du conseil d’administration de Pfizer et commissaire de la Food and Drug Administration, à demander que l’immunité naturelle fasse partie des discussions politiques.
“L’équilibre des preuves démontre que l’immunité naturelle confère une protection durable”, a déclaré M. Gottlieb lors d’une récente apparition à la télévision.
Les directives officielles des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) reconnaissent que les gens ont un certain niveau d’immunité après la guérison du COVID-19. Mais l’agence recommande toujours à la grande majorité des Américains de se faire vacciner contre le COVID-19, affirmant que la protection est encore meilleure lorsqu’on combine l’immunité naturelle et un vaccin.
Le mois dernier, le Dr Rochelle Walensky, directrice des CDC, a mis en avant une étude menée par des chercheurs des CDC et du Kentucky, qui suggère que les vaccins offrent en fait une meilleure protection qu’une infection antérieure.
“Ces données indiquent en outre que les vaccins COVID-19 offrent une meilleure protection que l’immunité naturelle seule et que les vaccins, même après une infection antérieure, aident à prévenir les réinfections”, a déclaré l’agence dans un communiqué.
Source : The Epoch Times via Zero Hedge – Traduit par Anguille sous roche
