Le projet de traité sur les pandémies de l’Organisation mondiale de la santé prévoit des pouvoirs de surveillance accrus


L’agence mondiale de la santé, non élue, est sur le point de se voir accorder de nouveaux pouvoirs juridiquement contraignants.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié la dernière version de son traité international sur les pandémies qui, s’il est adopté, donnera à l’agence mondiale de la santé non élue de nouveaux pouvoirs de surveillance étendus.

Le traité exige des 194 États membres de l’OMS (qui représentent 98 % de l’ensemble des pays du monde) qu’ils renforcent les “systèmes de surveillance One Health” de l’OMS.

One Health est un système de l’OMS qui vise à “optimiser la santé des personnes, des animaux et des écosystèmes” et “utilise les liens étroits et interdépendants entre ces domaines pour créer de nouvelles méthodes de surveillance et de contrôle des maladies”.

La fiche d’information de l’OMS sur le système “One Health” indique que Covid-19 est l’une des principales raisons de l’élargissement de son approche “One Health” et précise qu’il “a mis en lumière la nécessité d’un cadre mondial pour une meilleure surveillance”.

Le projet de traité ordonne également aux États membres de l’OMS de renforcer les fonctions de surveillance pour “l’investigation et le contrôle des épidémies par le biais de systèmes interopérables d’alerte et d’avertissement précoce”.

En outre, il exige des États membres qu’ils reconnaissent l’OMS comme “l’autorité directrice et coordinatrice de l’action sanitaire internationale, de la prévention, de la préparation, de l’intervention et du rétablissement des systèmes de santé en cas de pandémie, de la collecte et de la production de données scientifiques et, plus généralement, de la promotion de la coopération multilatérale dans la gouvernance mondiale de la santé”.

Nous avons obtenu une copie du projet zéro du traité de l’OMS sur la pandémie pour vous ici.

Bien que le projet de traité ne mentionne pas les outils de surveillance qui ont été utilisés pendant le Covid, tels que la recherche des contacts, les tests et les passeports vaccinaux, l’OMS a précédemment confirmé qu’elle était un grand partisan des passeports vaccinaux. Au début de la pandémie, l’OMS a également salué la réponse de la Chine au Covid, qui a utilisé une surveillance numérique intense, avant de changer de position et de critiquer la politique de zéro Covid de la Chine.

Ce projet de traité est en cours d’élaboration depuis décembre 2021. Un rapport final sur le traité devrait être présenté à l’organe décisionnel de l’OMS, l’Assemblée mondiale de la santé (AMS), en mai 2024.

S’il est adopté, ce traité le sera en vertu de l’article 19 de la Constitution de l’OMS – un article qui permet à l’OMS d’imposer des conventions juridiquement contraignantes aux 194 États membres de l’OMS si les deux tiers des représentants des États membres votent en faveur de ces conventions.

Contrairement au processus législatif de la plupart des nations démocratiques, où les représentants élus mettent en œuvre la législation nationale, ce processus de l’OMS permet à un petit nombre de représentants mondiaux, souvent des diplomates non élus, d’imposer des lois internationales à tous les États membres de l’OMS.

Bien que certains politiciens se soient opposés à ce traité international sur la pandémie, il bénéficie du soutien de nombreuses nations puissantes, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Conseil européen (CE), qui représente les 27 États membres de l’Union européenne (UE).

Ce traité n’est que l’une des propositions de surveillance mondiale liées à l’OMS que des personnalités mondiales influentes s’emploient à faire adopter. Lors du sommet Business (B20) 2022, qui réunit des chefs d’entreprise des pays du Groupe des 20 (G20), de nombreux pays se sont mis d’accord sur un passeport de santé numérique qui utilise les normes de l’OMS. Ce certificat de santé numérique permettra de savoir si les gens ont été vaccinés ou testés.

Lire aussi : L’Organisation mondiale de la santé se réunit pour discuter de l’octroi de pouvoirs de surveillance accrus dans le cadre du traité sur les pandémies

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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