L’OMS approuve les essais cliniques de phytothérapie africaine pour le COVID-19


S’éloigner de la médecine occidentale typique fera-t-il l’affaire ?

Le monde s’efforce de trouver un vaccin et un traitement appropriés pour lutter contre le COVID-19. Des essais cliniques de vaccins sont déjà en cours et, depuis samedi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a approuvé des essais cliniques appropriés de médicaments traditionnels à base de plantes africaines.

L’espoir est de trouver un traitement pour le coronavirus, ainsi que pour d’autres virus.

La décision de l’OMS encourage fortement les essais cliniques similaires à ceux qui sont généralement effectués dans les laboratoires en Asie, en Europe et en Amérique.

Alternatives

La décision d’approuver les médicaments traditionnels à base de plantes en Afrique a été prise par un ensemble d’organisations comprenant l’OMS, les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies et la Commission des affaires sociales de l’Union africaine.

Le Dr Prosper Tumusiime, directeur du groupe Couverture maladie universelle et parcours de vie au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, a déclaré : « Comme dans d’autres domaines de la médecine, une science solide est la seule base pour des thérapies de médecine traditionnelle sûres et efficaces. »

Ainsi, même si les organisations approuvent la phase 3 des essais cliniques des médicaments à base de plantes, ceux-ci doivent être aussi scientifiquement fondés que possible.

Les essais cliniques de phase 3 sont le moment crucial de la recherche médicale, car ils déterminent si le médicament sera ou non largement utilisé dans le monde entier. Ils apportent la preuve qu’un nouveau médicament est efficace et sûr.

« L’apparition de COVID-19, comme l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, a mis en évidence la nécessité de renforcer les systèmes de santé et d’accélérer les programmes de recherche et de développement, y compris sur les médecines traditionnelles », a expliqué le Dr Tumusiime.

Dans la déclaration, l’OMS a souligné que si l’un de ces médicaments traditionnels africains à base de plantes passe sans problème la phase 3 des essais cliniques, « l’OMS recommandera une fabrication locale à grande échelle et rapide », a ajouté le Dr Tumusiime.

La sécurité des participants à ces essais cliniques est primordiale pour l’OMS et les autres organisations qui lui sont liées. Le président du comité d’experts, Motlalepula Gilbert Matsabisa, a assuré dans la déclaration de l’OMS que « l’adoption des documents techniques garantira que des preuves cliniques universellement acceptables de l’efficacité des médicaments à base de plantes pour le traitement du COVID-19 seront produites ».

L’OMS se penche depuis quelques mois sur la question de l’utilisation de la médecine traditionnelle contre le coronavirus, ce qui constitue une avancée positive pour beaucoup.

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Source : Interesting Engineering – Traduit par Anguille sous roche


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