Forbes via The Lancet : Des chercheurs avertissent que certains vaccins Covid-19 pourraient augmenter le risque d’infection par le VIH


Certains des vaccins Covid-19 actuellement en cours de développement pourraient augmenter le risque de contracter le VIH, a averti un groupe de chercheurs dans la revue médicale The Lancet lundi, ce qui pourrait entraîner une augmentation des infections lorsque les vaccins seront déployés auprès des populations vulnérables dans le monde.

Faits clés

  • Les chercheurs mettent en garde contre un « récit édifiant » concernant les efforts déployés pour créer un vaccin contre le VIH il y a plus de dix ans, lorsqu’un candidat vaccin prometteur a en fait augmenté le risque de contracter le virus chez certains hommes.
  • Le vaccin utilisait un virus modifié – appelé adénovirus 5 (Ad5) – comme vecteur pour transporter une partie du matériel génétique du VIH dans l’organisme.
  • On ne sait pas exactement comment le vaccin a augmenté les risques de transmission du VIH, mais une conférence convoquée par les National Institutes of Health a recommandé de ne plus utiliser l’Ad5 comme vecteur dans les vaccins contre le VIH (le Dr Anthony Fauci était l’auteur principal du document exposant cette position).
  • L’Ad5 est utilisé comme vecteur dans certains vaccins Covid-19 – Science identifie quatre candidats de ce type qui font actuellement l’objet d’essais cliniques dans divers pays du monde, y compris aux États-Unis, et deux font l’objet d’essais de phase 3 à grande échelle en Russie et au Pakistan.
  • Les chercheurs ont souligné la nécessité de comprendre le rôle que l’Ad5 pourrait jouer dans l’augmentation des risques de VIH dans les populations vulnérables avant de développer et de déployer des vaccins utilisant ce vecteur, ajoutant que les documents de consentement éclairé devraient refléter la “littérature considérable” sur le risque d’acquisition du VIH avec les vecteurs Ad5.

Contexte clé

De nombreux vaccins utilisent des virus modifiés pour transporter du matériel dans le corps humain. Nombre d’entre eux utilisent un adénovirus modifié pour ce faire, un virus qui est généralement inoffensif, à l’exception de sa capacité à provoquer le rhume. Certains des principaux candidats au vaccin Covid-19, notamment ceux de Johnson & Johnson et d’AstraZeneca, utilisent des adénovirus comme vecteurs. Il n’existe aucune preuve que ces vecteurs augmentent le risque d’infection par le VIH.

Citation cruciale

Les auteurs ont déclaré qu’ils ont rendu cette étude publique parce que les vaccins Ad5 pour Covid-19 pourraient bientôt être testés dans des populations à forte prévalence de VIH. Lawrence Corey, l’un des auteurs qui codirige maintenant le réseau de prévention du Covid-19 aux États-Unis, lequel teste des vaccins pour le compte des NIH, a déclaré à Science que s’il se trouvait dans un pays d’Afrique subsaharienne, où la prévalence du VIH est élevée, “je ne vois pas pourquoi je choisirais un vecteur Ad5 (vaccin) alors qu’il existe de nombreuses autres possibilités”.

Lire aussi : Un ancien scientifique de Big Pharma demande pourquoi les « vaccins » n’ont pas été soumis aux essais de sécurité appropriés pour la technologie génétique

Source : Forbes – Traduit par Anguille sous roche


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