Nutella vante sa “qualité”, les nutritionnistes s’insurgent !


Nutella est au coeur d’une nouvelle campagne publicitaire qui a pour objectif de permettre à la pâte à tartiner de garder une position forte sur le marché français. Une campagne (mensongère) qui n’est pas du goût des nutritionnistes.

Ferrero a décidé de redorer l’image du Nutella en lançant une campagne publicitaire qui vante les mérites de ce produit et en particulier la « qualité » des ingrédients qui le composent. Cette campagne a créé une polémique.

Nutella, un produit de qualité ?

La dernière campagne publicitaire de Nutella n’a pas plu aux nutritionnistes et aux professionnels de la santé. Son slogan : « Parlons qualité, on ne va pas tourner autour du pot ». Or, s’il est bien un produit dont ne faut pas abuser c’est bien le Nutella. Non seulement, les excès de cette pâte à tartiner peuvent entraîner des risques de cancers et de maladies cardiovasculaires, mais les ingrédients utilisés ne sont pas tous de « qualité ».

Toutes les recettes ne sont pas les mêmes en fonction des pays. En France, dans un pot de Nutella on trouve 50 % de sucre, 20 % d’huile de palme, 13 % de noisettes, 7,4 % de cacao maigre en poudre, 6,6 % de lait écrémé en poudre, du lactosérum et de l’émulsifiant : lécithine de soja, arôme. Pour l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) ce produit est « catastrophique » d’un point de vue nutritionnel.

De l’huile de palme et du sucre

L’huile de palme serait « sans intérêt nutritionnel » selon l’agence et contiendrait des acides gras saturés qui « en excès peuvent favoriser les maladies cardiovasculaires ». Elle serait également responsable de « 90 % de la déforestation en Malaisie » et de la destruction « d’un tiers de la forêt primaire de Bornéo sur les vingt dernières années », selon la Fondation Nicolas Hulot.

Pour sa défense, Ferrero assure que l’huile de palme qu’il utilise (185.000 tonnes chaque année) est « certifiée durable ». Mais concernant la qualité du Nutella, cette information peine à convaincre. « Ce type de produit, est une bombe calorique », explique au Parisien le professeur Irène Margaritis, chef de l’évaluation de risques liés à la nutrition de l’Anses. Et de dénoncer la présence de sucre qui ne se voit pas : « Si vous mettiez la même quantité de sucre dans votre café, vous seriez effrayé ». Nous voilà avertis.

Source : ConsoGlobe


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