BMW développe un Wingsuit électrique qui vous permet de voler à 300 km/h


BMW espère qu’il pourra révolutionner les sports extrêmes en turbocompressant les combinaisons à ailes pour atteindre des vitesses fulgurantes allant jusqu’à 300 km/h.

Le vol en wingsuit conventionnel a commencé comme un sport extrême à la fin des années 90, les humains portant des combinaisons ressemblant à des écureuils volants – aussi appelées combinaisons d’homme-oiseau et de chauve-souris – pour planer en tombant d’énormes hauteurs afin de naviguer dans des canyons, des grottes et des gorges étroites.

Depuis lors, le vol en wingsuit a prouvé sa résistance et est devenu un véritable genre à part entière sur YouTube, avec des dizaines de vidéos sponsorisées par des sociétés comme GoPro et Red Bull montrant les exploits d’audacieux pilotes de wingsuit qui utilisent la gravité pour atteindre des vitesses fulgurantes.

Cependant, les ingénieurs du studio Designworks de BMW ont maintenant créé une combinaison à ailes qui serait équipée d’un ensemble d’hélices électriques développant 20 chevaux, permettant aux porteurs d’atteindre des vitesses jusqu’alors impensables, rapporte New Atlas.

La combinaison à ailes expérimentale est l’idée de Peter Salzmann, un cascadeur autrichien qui s’est associé au constructeur automobile allemand pour pousser le sport extrême au-delà des limites.

Au début, il voulait monter les accessoires dans un sac à dos, dans des tubes plus longs capables de générer plus de poussée. Mais le flux d’air le plus avantageux serait devant lui, et il a trouvé la conception initiale trop lourde. Il s’agissait donc d’un système monté sur la poitrine, avec deux hélices de 13 cm à 25 000 tr/min, dans une unité relativement compacte mais toujours assez grosse qui a un peu l’air d’un sous-marin.

Salzmann est un pilote chevronné en combinaison à ailes dont la vitesse de pointe peut atteindre un redoutable 140 km/h. Cependant, après un certain temps, ce sport extrême ressemble moins à un vol réel qu’à une chute prolongée, bien qu’extrême.

Mais grâce à ce nouveau système de propulsion BMW qui atteint les 300 km/h, le pilote typique d’une combinaison à ailes peut se sentir moins comme un écureuil volant et plus comme un aigle qui peut réellement reprendre de l’altitude – au moins aussi longtemps que dure la charge électrique de la combinaison.

Ce dispositif de rêve du démon de la vitesse a été testé dans des souffleries spécialisées et a été utilisé dans 30 sauts d’essai différents. Dans une vidéo montrant la première démonstration publique de la combinaison à ailes, on peut voir Salzmann en vol s’envoler devant les sommets du Del Brüder dans les Alpes autrichiennes.

Dans la vidéo, le cascadeur chevronné et deux autres cascadeurs portant des combinaisons à ailes normales et analogiques peuvent être vus en train de sauter d’un hélicoptère à 3 000 mètres. Ils commencent bientôt à voler en formation avant que Salzmann ne se sépare d’eux et vole au-dessus d’un sommet de montagne. Pendant ce temps, ses compagnons en combinaison à ailes non motorisées sont obligés de la contourner.

« Dans une atmosphère détendue, un soir après une journée de tests, nous avons lancé de nombreuses idées sur la façon dont nous pourrions améliorer les performances », a déclaré M. Salzmann dans un communiqué de presse. « L’une d’entre elles était un moteur d’appui – et c’est une idée dont je ne pouvais pas me défaire. J’ai trouvé fascinante l’idée de pouvoir sauter de ma montagne locale en portant la combinaison à ailes et atterrir dans mon jardin. »

Il n’est toujours pas clair si BMW prévoit d’aller au-delà de la diffusion de cette vidéo épique, et prévoit de mettre ces combinaisons à ailes turbocompressées à la disposition des consommateurs. Jusqu’à présent, cette invention sauvage semble être un élément d’une campagne de promotion de son nouveau SUV électrique, l’iX3.

Lire aussi : Cette supercar à hydrogène a une autonomie de 1600 kilomètres


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2 réponses

  1. sangmelima dit :

    Super !!! et puis bientôt ils vont inventer l’avion !

  2. Bruno dit :

    :) oui, c’est comme pour la voiture autonome mise à disposition hors utilisation individuelle, une façon de réinventer le train (en dehors d’hyperloop) : nous entrons dans l’ère de la réinvention.

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