Des médecins veulent mettre des puces dans votre corps pour surveiller les tumeurs
Ils essaient de les rendre moins nocives pour l’organisme.
Les scientifiques essaient de développer de minuscules puces électroniques qui peuvent aller à l’intérieur de votre corps et surveiller les tumeurs ou réparer les blessures.
Mais il y a un problème : il est difficile de faire ces choses sans laisser de cicatrices sur les tissus voisins.
Le principal défi à relever n’est donc pas forcément de fabriquer un appareil capable de suivre la croissance du cancer, mais plutôt de fabriquer un appareil qui le fait sans être rejeté par le système immunitaire du corps ou sans faire de dégâts en permanence. Aujourd’hui, les scientifiques tentent de combler cette interface homme-machine en utilisant des composants électroniques organiques flexibles plutôt que des matériaux rigides comme le silicium et en les recouvrant de revêtements écologiques.
« Nous avons eu l’idée de ce projet parce que nous essayions d’interfacer des microélectrodes rigides et inorganiques avec le cerveau, mais les cerveaux sont faits de matériaux organiques, salés et vivants », a déclaré le chercheur principal et spécialiste des matériaux de l’Université du Delaware, David Martin, dans un communiqué de presse. « Cela ne fonctionnait pas bien, alors nous avons pensé qu’il devait y avoir un meilleur moyen. »
Les travaux de David Martin, qui n’ont pas encore été publiés mais ont été présentés lundi à la conférence de l’American Chemical Society Fall 2020, ont révélé qu’un revêtement utilisé auparavant pour empêcher la charge statique sur les écrans électroniques rend également les puces moins abrasives pour leur environnement biologique.
Les puces n’ont pas encore été testées sur des personnes, si bien que personne ne se promène avec une puce de dépistage du cancer dans le cerveau. Mais M. Martin et son équipe sont convaincus qu’ils réussiraient, s’ils atteignaient ce stade de la recherche.
« La capacité à effectuer la polymérisation de manière contrôlée à l’intérieur d’un organisme vivant serait fascinante », a déclaré M. Martin dans le communiqué.
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Source : Futurism – Traduit par Anguille sous roche
