Elon Musk parle sur Twitter de créer une nouvelle plate-forme de médias sociaux


Musk a eu de sérieux problèmes avec Twitter dans le passé.

Le PDG de Tesla, Elon Musk, a révélé dans des tweets publiés samedi qu’il réfléchissait sérieusement à la création d’une plateforme de médias sociaux.

“Étant donné que Twitter sert de facto de place publique, ne pas adhérer aux principes de la liberté d’expression mine fondamentalement la démocratie”, a ajouté Elon Musk sur Twitter.

Liberté d’expression

Vendredi, il a lancé un sondage sur Twitter demandant aux utilisateurs s’ils pensaient que Twitter adhérait au principe de la liberté d’expression. Plus de 70 % des personnes interrogées ont voté “non”.

“Les conséquences de ce sondage seront importantes. Veuillez voter avec soin”, a-t-il ajouté, précisant que “la liberté d’expression est essentielle au bon fonctionnement d’une démocratie”.

Le milliardaire a eu quelques ennuis avec Twitter par le passé, en lien avec la Commission américaine des opérations de bourse (SEC).

Problèmes avec Twitter

En août 2018, Musk a publié ce qui semblerait être un tweet anodin annonçant qu’il envisageait de privatiser Tesla. À l’époque, les observateurs y voyaient simplement un moyen d’agacer les vendeurs à découvert, mais l’annonce a rapidement eu des conséquences assez graves, envoyant les investisseurs dans la panade, amenant les régulateurs à infliger une amende de 20 millions de dollars à Tesla, et créant un recours collectif.

En effet, le tweet de 2018 a déclenché une chaîne d’événements qui s’est poursuivie jusqu’en février 2022, lorsque de nouvelles informations sur la surveillance fédérale ont été rendues publiques. Le tweet affirmait que Musk pouvait privatiser Tesla avec une valeur boursière de 420 dollars par action, car le PDG avait “un financement sécurisé” pour acheter les actions de tous ceux qui ne voulaient pas rester engagés dans l’entreprise. Cette affirmation a fait grimper en flèche les actions de Tesla, avant de revenir à la normale.

Une assignation à comparaître

Dans les documents déposés par Tesla auprès de la SEC, la société a écrit que la commission avait émis une assignation à comparaître le 16 novembre 2021, en raison d’un autre tweet de Musk, dans lequel il évoquait son intention de vendre 10 % de sa participation dans la société. Le tweet a atterri en partie comme une réaction apparente à une proposition de l’administration du président Joe Biden, rejetée depuis, visant à taxer les gains financiers réalisés sur le marché boursier comme un revenu.

Mais les régulateurs fédéraux, qui suivaient depuis des années les commentaires du PDG sur Twitter concernant les finances de son entreprise, ont apparemment estimé qu’ils avaient suffisamment de raisons d’enquêter davantage. Tesla a conclu un accord avec la SEC en 2019, qui imposait des restrictions énumérées sur les tweets de Musk concernant des informations spécifiques à l’entreprise, mais ne poussait pas à d’autres sanctions.

Mais en février 2022, l’organisation a publié une nouvelle assignation à comparaître montrant comment le tweet du PDG revenait à la charge une fois de plus. Avec tous ces malheurs de Twitter, on peut comprendre pourquoi l’entrepreneur prolifique aimerait créer sa propre plateforme de médias sociaux.

Lire aussi : Une étude prévoit qu’Elon Musk sera le premier trillionnaire du monde en 2024

Source : Interesting Engineering – Traduit par Anguille sous roche


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