Le superordinateur d’Arabie saoudite entre dans la liste du top 10


Pour la première fois un superordinateur basé au Moyen-Orient est entré dans la liste des dix premiers ordinateurs les plus puissants de la planète.

Shaheen II est basé à King Abdullah University of Science and Technology (Kaust) en Arabie Saoudite.

L’ordinateur Cray XC40 est la septième machine la plus puissante dans le monde, a déclaré l’organisation Top 500 qui surveille les machines de haute performance.

Tianhe-2 de la Chine a conservé sa position au sommet de la liste de superordinateur.

La place de Shaheen II sur la liste a été révélé dans la dernière version des classements semestrielles de l’organisation Top 500.

Le Shaheen II a une capacité de calcul maximale de 5.536 petaflops, faisant de lui “le système le plus haut classé du Moyen-Orient dans l’histoire depuis 22 ans et le premier à entrer de le top 10”.

Kaust a dépensé environ 80 millions de dollars pour l’achat, l’installation et l’exploitation de la machine Cray qui est environ 25 fois plus puissant que la machine qu’il remplace.

La machine utilise 200.000 processeurs disposés dans plus de 6000 nœuds, avec 17,6 pétaoctets de stockage et 790 téraoctets de mémoire principale. En revanche, Tianhe-2 de la Chine a une capacité de traitement de pointe de 33,86 petaflops réparties sur 16 000 nœuds.

Un pétaflop est égal à environ un quadrillions de calculs par seconde. Selon une estimation, il faudrait pour un homme environ 32.000 ans pour terminer la même tâche.

La machine de l’Arabie saoudite basée à Thuwal est utilisée pour des projets de recherche de modélisation des turbulences dans les moteurs, la dynamique atmosphérique et les réseaux d’énergie renouvelables.

Les partenaires industriels de Kaust envisagent également de l’utiliser pour aider à affiner leur recherche de minéraux et de combustibles fossiles et dans la transformation des matières premières.

Dans un billet de blog détaillant la dernière liste, l’organisation Top 500 dit que le taux de croissance de la puissance informatique mondiale ralentit. C’est parce que relativement peu de nouveaux supercalculateurs massives ont été allumés dans les quelques dernières années. Beaucoup de ceux qui sont au sommet de la liste ont été installés et exploités d’abord en 2011 et 2012.

Source : BBC


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