Les licenciements dans le secteur de la technologie ravagent les équipes qui luttent contre la désinformation et les discours haineux en ligne


Facebook a commencé à licencier ses vérificateurs de faits et a admis que l’opération de censure avait été un échec catastrophique.

Alors que des millions d’utilisateurs du monde entier abandonnent la plateforme, le PDG Mark Zuckerberg a été contraint de prendre des mesures radicales et de revenir sur sa position en faveur de la censure.

Selon CNBC :

Les licenciements dans le secteur de la technologie ravagent les équipes qui luttent contre la désinformation et les discours haineux en ligne

Vers la fin de l’année 2022, les ingénieurs de l’équipe Meta chargée de la lutte contre la désinformation étaient prêts à lancer un outil clé de vérification des faits dont la construction avait pris six mois. L’entreprise avait besoin de toute l’aide qu’elle pouvait obtenir en matière de réputation après une série de crises qui avaient gravement entamé la crédibilité de Facebook et d’Instagram et donné aux autorités de régulation des munitions supplémentaires pour s’attaquer aux plateformes.

Le nouveau produit permettrait à des vérificateurs de faits tiers tels que The Associated Press et Reuters, ainsi qu’à des experts crédibles, d’ajouter des commentaires en haut des articles douteux sur Facebook afin de vérifier leur fiabilité.

Mais l’engagement du PDG Mark Zuckerberg de faire de 2023 « l’année de l’efficacité » a sonné le glas de cet ambitieux projet, selon trois personnes au fait de l’affaire qui ont demandé à ne pas être nommées en raison d’accords de confidentialité.

Au cours de plusieurs séries de licenciements, Meta a annoncé son intention de supprimer environ 21 000 emplois, une réduction massive des effectifs qui a eu un effet considérable sur le travail de l’entreprise en matière de confiance et de sécurité. L’outil de vérification des faits, qui avait reçu le soutien initial des dirigeants et était encore en phase de test au début de l’année, a été complètement dissous, ont déclaré les sources…

Dans toute l’industrie technologique, alors que les entreprises se serrent la ceinture et procèdent à des licenciements massifs pour faire face aux pressions macroéconomiques et au ralentissement de la croissance des revenus, de nombreuses personnes chargées de protéger les terrains de jeu les plus peuplés de l’internet se voient montrer la porte de sortie.

Les démocrates et les gauchistes favorables à la censure sont naturellement indignés par la décision de Facebook de permettre à la liberté d’expression de reprendre sur la plateforme :

Lire aussi : Les « fact-checkers » se plaignent d’être constamment poursuivis en justice

Source : CNBC


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