Nos ondes cérébrales, nouveau mot de passe incassable ?


Des tests concluants ont été menés par des chercheurs américains à propos d’une toute nouvelle technique d’identification utilisant les ondes cérébrales. Selon les chercheurs, cette technique permettrait une authentification infaillible et pourrait trouver une application dans nos sociétés en remplaçant les techniques existantes.

« Nous pensons que notre technique pourrait être utilisée dans des lieux de haute sécurité, comme l’entrée au Pentagone ou sur la baie d’un lancement nucléaire » a indiqué Sarah Laszlo, chercheuse en psychologie à l’université de Binghamton située à New York.

La psychologue a élaboré, avec son équipe d’ingénieurs en informatique, un test composé d’une liste de 500 mots et illustrations très simples. Ce dernier a alors été soumis à une cinquantaine de volontaires, dont les ondes cérébrales ont été analysées par le biais d’un casque encéphalogramme.

Les résultats indiquent que le système est capable d’identifier les personnes testées, puisqu’elles livraient chacune des réponses personnalisées aux images et aux mots donnés. Selon les chercheurs, ce système serait fiable à 100 % et pourrait à terme remplacer les actuels systèmes d’identification rétiniens et ceux utilisant les empreintes digitales.

Ils ont analysé un type précis d’ondes cérébrales, ou plus précisément la modification du potentiel électrique produite par le système nerveux en réponse à une stimulation externe. Ce procédé est nommé Event-Related Potential (ERP ou Potentiel évoqué). En effet, les réponses apportées face à une stimulation sensorielle provoquée par un mot ou une image se font avec un degré d’appréciation personnel.

En 2015, la même équipe de chercheurs avait mené une expérience similaire sur 32 personnes, mais celle-ci ne comportait que des mots. Ils avaient tout de même reconnu une fiabilité chiffrée à 97 %, une marge d’erreur jugée trop importante pour l’intégrer à une application dans la vie réelle.

Voici une vidéo concernant la récente expérience, publiée par l’Université de Binghamton :



Source : SciencePost


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