Un nouveau brevet propose une surveillance numérique pour vacciner les gens en fonction des scores de style de crédit social


Une autre proposition technologique dystopique de l’ère pandémique.

Gal Ehrlich et Maier Fenster d’Ehrlich & Fenster, avocats spécialisés dans les brevets et les marques, ont récemment fait approuver un brevet américain pour une technologie qui vise à surveiller les gens via leur activité numérique, à leur attribuer un score qui définit “le niveau potentiel d’activité de super propagation de chaque individu”, puis à vacciner les gens en fonction de ce score.

Le brevet propose de collecter un large éventail d’informations personnelles à partir de sources telles que les appareils mobiles, les applications, les enregistrements de navigation sur les médias sociaux, les enregistrements de paiement, les enregistrements médicaux, les enregistrements d’emploi, le gouvernement et les caméras de surveillance.

Il suggère également de collecter des informations personnelles très spécifiques via ces sources telles que :

  • Les données de localisation précises.
  • La durée de séjour des personnes dans les lieux qu’elles visitent
  • Le taux de ventilation des lieux que les gens visitent
  • Les images des personnes regardant l’écran de leur téléphone portable
  • Les sons émis par les microphones des appareils personnels
  • Les données de reconnaissance faciale.

Le brevet propose de nombreuses applications de surveillance potentielles pour ces données, notamment la détection de l’utilisation des transports publics par “géolocalisation et/ou mouvements réguliers de type ‘start-stop’ qui correspondent à un profil de transport public”, la surveillance du moment où les gens se lavent les mains par “analyse des sons de l’eau qui coule ou des mouvements d’une smartwatch”, et la vérification du port d’un masque par “analyse des images prises lors d’appels ou d’autres regards sur l’écran d’un téléphone portable”.

Une fois les données recueillies, la technologie décrite dans le brevet les analyse et attribue un “score” à leur appareil électronique. Elle suggère d’utiliser ce score pour prédire le “niveau potentiel d’activité de super propagation de chaque individu” et recommande de “vacciner en fonction du score”.

Non seulement le brevet suggère une surveillance électronique de masse des personnes pour créer un score de style crédit social qui détermine quand elles doivent être vaccinées, mais il propose également que la technologie puisse être déployée dans le cadre d’une “application obligatoire dédiée”“le gouvernement peut ordonner aux citoyens d’installer une application dédiée sur leurs smartphones (ou d’autres appareils intelligents comme des tablettes, des smartwatches, des lunettes intelligentes, etc.) pour aider le gouvernement dans la logistique des procédures de vaccination”.

Le brevet ajoute que “dans certains modes de réalisation” de ce système obligatoire, “l’application et/ou le dispositif intelligent est configuré pour informer sur l’emplacement de l’utilisateur à tout moment et pour communiquer avec les dispositifs intelligents adjacents (via Bluetooth par exemple, pour évaluer les interactions entre les utilisateurs, par exemple, le voisinage entre les utilisateurs, le mouvement des utilisateurs, etc.)”.

En ce qui concerne les facteurs qui déterminent le score d’un individu, le brevet suggère que la profession d’une personne, ses données médicales, la nature et le type de lieux qu’elle visite, ses lieux fréquemment visités et la durée du temps qu’elle passe dans les lieux devraient être utilisés dans le cadre du calcul.

“Dans certains modes de réalisation, les sujets qui sont enclins à fréquenter des événements religieux ou laïques, comme dans une synagogue, une église ou une mosquée ou un lieu de danse, où les gens sont à proximité les uns des autres, et parlent, prient, chantent et/ou respirent profondément et/ou se mêlent davantage, recevront un score plus élevé (par exemple, pour un tel événement de contact) que ceux qui ne fréquentent pas les événements religieux”, ajoute le brevet.

Le brevet a été approuvé le 31 août et fait suite à la mise en place par les gouvernements du monde entier de mesures de surveillance de plus en plus poussées dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, telles que les passeports vaccinaux qui visent à exclure les personnes des activités économiques et sociales et les applications qui utilisent la géolocalisation et la reconnaissance faciale pour imposer la quarantaine.

Lire aussi : Est-ce que le traçage du Covid sera suivi par une surveillance associée au réchauffement climatique ?

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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