Une chaîne d’épicerie néo-zélandaise va introduire une technologie de reconnaissance faciale


Surveillance invasive.

Foodstuffs North Island, une coopérative regroupant plus de 300 épiceries, a annoncé qu’elle allait tester la technologie de reconnaissance faciale dans plusieurs magasins.

Le PDG de Foodstuffs North Island, Chris Quin, a cité des données qui montrent que depuis 2020, il y a eu une augmentation de 246 % des incidents graves dans les épiceries, notamment des agressions, des vols et d’autres comportements agressifs, menaçants et violents.

“Les supermarchés sont en première ligne de la tendance à la hausse de la criminalité dans le commerce de détail, nos équipes devant faire face à des incidents quotidiens d’attaque, d’agression et de vol”, a déclaré Quin. “La technologie de reconnaissance faciale est l’un des seuls outils que nous avons identifiés et qui pourrait nous aider à cibler de manière proactive et à réduire les vols, les cambriolages, les agressions et autres comportements agressifs, violents ou menaçants des récidivistes.”

Les données ont montré que 25 % des incidents impliquent des récidivistes.

“C’est là que la technologie de reconnaissance faciale pourrait être utile”, a déclaré Quin. “Elle pourrait être en mesure de s’asseoir aux côtés de toutes nos autres initiatives de sécurité et de sûreté, en aidant à identifier de manière proactive toute personne qui ne devrait pas être dans le magasin, ou qui est le complice connu d’un délinquant.”

Foodstuffs North Island va déployer cette technologie dans 29 magasins. Une fois les résultats de l’essai analysés, ils décideront de déployer ou non la technologie dans d’autres magasins.

La coopérative a consulté le bureau du commissaire à la protection de la vie privée de Nouvelle-Zélande sur la biométrie, le balayage du visage et les normes de collecte des données, afin de répondre aux préoccupations en matière de sécurité et de confidentialité.

Lire aussi : La police espagnole va déployer la reconnaissance faciale automatisée

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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