La police britannique ajoute secrètement des personnes à des listes de « haine » sur la base de leurs tweets


Les libertés au Royaume-Uni diminuent rapidement.

L’avocate britannique Sarah Phillimore veut s’assurer que le système judiciaire blanchit son nom après que ses messages sur les médias sociaux aient été qualifiés de discours de haine.

Pire encore, un utilisateur anonyme a fait en sorte que la police britannique l’enregistre officiellement comme « incident de haine transphobe et aggravé par la religion ». Et elle l’a seulement appris par cet utilisateur.

Dans une campagne qu’elle a lancée sur CrowdJustice, la principale collecte de fonds pour les actions en justice – Phillimore explique le contexte de la grave diffamation dont elle fait l’objet, qu’elle dit non fondée. Bien qu’elle ait critiqué le fait d’encourager les enfants à « passer » à un autre sexe alors qu’ils sont très jeunes, Phillimore affirme qu’aucun de ses tweets n’était impoli ou haineux de quelque manière que ce soit.

Elle ne nie pas sa critique de l’idéologie transgenre, et bien que sa façon de s’exprimer implique souvent l’humour et la satire, elle nie fermement toute haine envers un groupe ou une religion. Mais la police avait secrètement 12 pages de ses tweets qu’elle a décidé de traiter comme tels – même si le Twitter trop zélé lui-même n’a pas jugé bon d’interdire ou de suspendre son compte pour une raison similaire.

Mme Phillimore a expliqué qu’elle a entendu parler de son « casier judiciaire à vie » pour la première fois en juin 2020 par un utilisateur anonyme de Twitter, avant de confirmer qu’elle avait été étiquetée de cette manière grâce au « Guide opérationnel des crimes de haine » – où le terme « haine » inclut le fait de penser que l’on n’aime pas ou que l’on est hostile à quelque chose ou quelqu’un.

En ce moment, la police refuse à Phillimore le droit de savoir qui a accès à ce « dossier » – et elle ne le supprimera pas. Il contient toutes ses informations personnelles identifiables – nom complet, date de naissance, adresse, etc.

Aujourd’hui, Phillimore lance une campagne de collecte de fonds pour que la police supprime le « dossier » qu’elle détient sur elle, et espère également soulever la question de la légalité de la « directive » elle-même.

Elle conteste l’accusation de « discours de haine » et l’enregistrement de ses données personnelles par la police, sans même l’informer de son existence.

Lire aussi : La Grande-Bretagne se transforme en un État policier totalitaire, avertit Lord Sumption, juriste éminent

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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