Assange comparaît en personne devant la justice britannique, des Gilets jaunes répondent présent


Un juge a ordonné au fondateur de Wikileaks de comparaître devant le tribunal pour décider de son éventuelle remise en liberté provisoire alors qu’il est menacé d’extradition vers les Etats-Unis. 120 Français ont fait le déplacement pour le soutenir.

Nouvel épisode dans la saga judiciaire de Julian Assange, toujours menacé d’extradition vers les Etats-Unis, où il risque 175 années d’emprisonnement pour avoir divulgué sur son site des documents confidentiels. Le fondateur de Wikileaks devra comparaître en personne devant le tribunal pour une audience consacrée à son éventuelle remise en liberté provisoire. Selon les informations du Parisien qui cite Juan Branco, conseiller juridique en France du journaliste australien, «la séance devrait également servir à fixer une date pour une audience d’extradition.»

L’auteur de Crépuscule est accompagné de 120 personnes, dont certaines se revendiquant des Gilets jaunes selon cette même source, qui ont fait le déplacement pour aller soutenir Julian Assange devant le tribunal à Londres. Les Gilets jaunes Maxime Nicolle et Philippe Pascot, ainsi que l’artiste Voltuan, sont également du voyage. Deux cars affrétés à cet effet sont partis de Paris le 20 octobre. Une initiative similaire avait déjà été entreprise au mois de mai 2019, le reporter de RT France ayant alors suivi ce cortège en immersion.

Julian Assange comparaît pour la première fois en personne devant une cour de justice britannique. Le 11 octobre, il avait comparu par visioconférence depuis la prison de haute sécurité de Belmarsh au Royaume-Uni.

La défense de Julian Assange compte faire valoir le mauvais état de santé de ce dernier pour obtenir sa remise en liberté provisoire en attente de l’audience du 28 février 2020 consacrée à son éventuelle extradition vers les Etats-Unis. En 2012, l’Australien, qui faisait l’objet de poursuites en Suède pour viol, s’était réfugié dans l’ambassade d’Equateur à Londres pour éviter d’être extradé vers la Suède ou vers les Etats-Unis.

Après sept années passées dans la représentation diplomatique équatorienne, il en avait été délogé par la police britannique le 11 avril, avec l’autorisation de Quito. Il avait été placé en détention dans la foulée et condamné début mai à une peine de 50 semaines de prison pour violation des conditions de liberté provisoire. Au mois de mai, le parquet suédois avait annoncé la réouverture de l’enquête pour viol contre Julian Assange, alors que ces poursuites avaient été abandonnées en 2017.

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Source : RT France


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