Une femme vit avec une aiguille douloureuse dans le ventre depuis 11 ans


Une Colombienne a passé les 4 000 derniers jours de son existence de 39 ans dans des douleurs atroces à cause d’une aiguille chirurgicale oubliée dans son ventre après une opération.

Le cauchemar de María Aderlinda Forero a commencé en 2012, peu après la naissance de son quatrième enfant. Cette femme au foyer, qui vit dans le village de San Isidro, dans la région rurale d’El Retorno, a décidé de subir une ligature des trompes de Fallope comme moyen de contraception.

L’opération a été réalisée dans la ville de San Jose del Guaviare et s’est apparemment déroulée sans problème. Maria a quitté l’hôpital quelques jours plus tard et est rentrée chez elle pour s’occuper de ses enfants. Cependant, quelques jours plus tard, elle a commencé à ressentir de fortes douleurs dans l’abdomen, mais à chaque fois qu’elle allait chez le médecin, celui-ci se contentait de lui prescrire du paracétamol pour calmer la douleur.

Le trajet entre le village de Maria et la clinique de San Jose del Guaviare peut prendre jusqu’à deux heures, et comme la famille ne possède qu’une moto, le mauvais temps les empêche parfois de s’y rendre. En raison de la difficulté à se déplacer constamment, la Colombienne a eu recours à des analgésiques pour soulager la douleur de son ventre. Elle a traité la douleur avec des médicaments de plus en plus forts pendant plus de 10 ans, jusqu’en novembre 2022, date à laquelle une IRM et une échographie ont révélé la véritable cause des malheurs de la femme – une aiguille chirurgicale avec un long fil logée dans son ventre.

« Patiente de 39 ans souffrant de douleurs abdominales, principalement dans la partie inférieure de l’abdomen (…) depuis près de 10 ans, après l’intervention de Pomeroy… », peut-on lire dans le résultat de l’IRM de María Aderlinda Forero.

Le 12 mai, la Colombienne subira une évaluation afin de décider de la meilleure marche à suivre, ce qui, espérons-le, mettra définitivement fin à ses 4 000 jours d’agonie. Quant à la responsabilité de la clinique ou du médecin qui a pratiqué la ligature des trompes en 2012, elle devra attendre au moins la fin de l’évaluation.

« Je n’ai pas été en mesure de déposer une plainte parce qu’ils me disent que puisqu’ils vont faire l’évaluation, il n’y a rien à réclamer », a déclaré Mme Forero à El Tiempo.

Selon certaines sources, le chirurgien qui a pratiqué l’opération il y a 11 ans nie toute faute et a même accusé Forero d’avoir volontairement avalé l’aiguille pour ensuite exiger une compensation financière.

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Source : Oddity Central – Traduit par Anguille sous roche

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