Le GIEC admet que nombre de ses sombres prévisions climatiques sont « peu probables »


La crédibilité du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui est accablé par les catastrophes, a été mise à mal par une étude récemment publiée, qui montre que 42 % de ses scénarios climatiques reposent sur des hausses improbables des températures futures, que même l’organisme financé par les Nations unies considère comme « peu probables ». L’étude note que l’aveu d’improbabilité du GIEC est « profondément enfoui » dans l’intégralité du sixième rapport d’évaluation (AR6), et qu’il est « peu probable qu’il soit lu par les décideurs politiques ». Les auteurs notent que des sections significatives et importantes du travail complet du GIEC soulignent ces affirmations improbables, « invalidant potentiellement ces sections du rapport ».

Les grandes lignes du document SSP5-8.5 sur le climat et les émissions supposent une augmentation d’environ 5°C d’ici la fin du siècle. Cette hypothèse a toujours été quelque peu déconnectée de la réalité et a depuis longtemps reçu le coup de grâce, étant donné que le réchauffement climatique s’est essoufflé il y a environ 25 ans. Même l’alarmiste climatique Zeke Hausfather n’est pas impressionné, et ses commentaires sont visibles à droite du graphique ci-dessous. Si l’on fait abstraction du petit coup de pouce naturel donné par une oscillation EL Niño très puissante autour de 2016, le réchauffement n’est guère supérieur à 0,1 °C sur deux décennies. Néanmoins, SSP5-8.5 donne du crédit à 42 % des travaux du GIEC dans le RE6.

Les auteurs sont accablants à l’égard d’une grande partie du travail du GIEC. En plus de mettre l’accent sur les scénarios les plus pessimistes, il réécrit l’histoire du climat, fait preuve d’un « énorme parti pris » en faveur des mauvaises nouvelles par rapport aux bonnes, et ne mentionne pas les bonnes nouvelles dans son résumé à l’intention des décideurs (SPM), qui est largement diffusé. Une contradiction notable concerne les inondations : le rapport AR6 du GIEC affirme avec un « faible degré de confiance » que l’homme y a contribué, alors que le résumé à l’intention des décideurs promeut le contraire, affirmant que l’influence de l’homme a augmenté les inondations « composées ».

Les résumés à l’intention des décideurs suscitent depuis longtemps des inquiétudes, car ils sont rédigés par des fonctionnaires et doivent être approuvés par tous les partis politiques concernés. L’année dernière, le physicien à la retraite Ralph Alexander a rédigé un article éclairant qui montrait comment les données scientifiques contenues dans les rapports du GIEC étaient déformées pour correspondre à un récit politique par l’intermédiaire du SPM qui les accompagnait. Les communiqués de presse, qui sont dûment rapportés comme des faits par des médias grand public incurieux, ont ensuite ajouté une nouvelle pirouette.

Les « réparations » climatiques sont actuellement présentées comme un enjeu politique majeur. En 2020, un article de synthèse a été publié, montrant que 52 des 53 articles évalués par des pairs et traitant des « pertes normalisées dues aux catastrophes » n’ont pas constaté d’augmentation des préjudices pouvant être attribués au changement climatique. Le GIEC aurait mis l’accent sur le seul article qui faisait état d’une augmentation des pertes. Selon les auteurs, cet article est imparfait, « mais le fait que le GIEC l’ait sélectionné suggère qu’il a trouvé ses conclusions irrésistibles ».

Le rapport critique, intitulé « The Frozen Climate Views of the IPCC » (Les opinions figées du GIEC sur le climat), est un examen approfondi et minutieux de la science « établie » transmise par les Nations unies. D’une longueur de 180 pages, il est rédigé par quelques-uns des plus grands climatologues du monde et publié par la Fondation Clintel. L’ouvrage examine le projet AR6 récemment achevé, qui comprend trois rapports de groupes de travail, une synthèse et divers SPM. L’année dernière, la déclaration mondiale sur le climat de Clintel, signée par de nombreux scientifiques, dont le professeur Ivar Giaever, lauréat du prix Nobel de physique, a attiré un large public sur les médias sociaux, en affirmant qu’il n’y a pas d’urgence climatique. La déclaration affirme que la science du climat a dégénéré en une discussion basée sur des croyances, et non sur une science solide et autocritique.

Sommes-nous à la croisée des chemins, se demandent deux des auteurs du rapport. Les Nations unies, le GIEC et les hommes politiques vont-ils enfin se rendre compte que leur hypothèse du réchauffement anthropique, vieille de 50 ans, est dépassée, et intégrer dans leurs travaux et leurs projections les nouvelles forces de réchauffement naturel découvertes au cours des 30 dernières années ? Le manque de certitude actuel sur l’effet d’un certain nombre de gaz dans l’atmosphère serait tout aussi incertain qu’en 1979. C’est le signe qu’il manque à l’hypothèse un élément ou un processus majeur.

Une affirmation notoire du GIEC est que « les températures mondiales sont plus probablement que jamais sans précédent au cours des 125 000 dernières années ». Cette affirmation ne tient pas compte du maximum thermique de l’Holocène, qui s’est produit il y a environ 9 800 à 5 700 ans et pour lequel il existe des preuves substantielles que les températures étaient souvent plus élevées qu’aujourd’hui dans de nombreuses régions du monde. Selon les auteurs, les affirmations du GIEC selon lesquelles le réchauffement actuel est sans précédent depuis 2 000, voire 125 000 ans, « sont pour le moins peu convaincantes ». Dans ce cas, le GIEC semble agir comme le ministère de la vérité de George Orwell en réécrivant l’histoire du climat de la Terre.

En ce qui concerne l’élévation du niveau de la mer, les conclusions tirées et diffusées sur un ton de plus en plus alarmiste dans le monde entier suscitent une méfiance évidente. Le rapport AR6 affirme que l’élévation du niveau de la mer s’accélère, mais que « les preuves de cette accélération sont plutôt minces ». Les relevés des marégraphes montreraient « un comportement remarquablement linéaire depuis plus d’un siècle ». Le GIEC confondrait sa récente « accélération » avec la variabilité multidécennale, notamment l’effet de l’oscillation multidécennale de l’Atlantique. Cela devrait être clair dans les 20 prochaines années, et il est « préliminaire d’affirmer qu’il y a une accélération de l’élévation du niveau de la mer ». Al ‘boiling oceans’ Gore est un hystérique notoire du GIEC, aidé par la suggestion d’une augmentation de 500 zettajoules du contenu thermique des océans depuis le début du 19ème siècle. L’océan s’est légèrement réchauffé depuis cette époque, car la Terre s’est remise du petit âge glaciaire. Ces 500 zettajoules correspondent à une variation de 0,03 % du contenu énergétique de l’océan mondial. « Le GIEC a évité de donner cette importante information de base », observent les auteurs.

Ils concluent que la plupart des rapports récents publiés par le GIEC « ont continué à se détériorer en qualité et à augmenter en biais avec le temps, comme cela est évident pour quiconque les a tous lus ». Aucune évaluation honnête du rapport AR6 ne permettrait de conclure qu’il est juste et impartial, bien au contraire, ajoutent-ils.

Ce rapport remarquable contient une multitude de données scientifiques sur le climat, dont la plupart ont été dissimulées par les universités et les médias traditionnels. Il est susceptible d’alimenter le débat croissant sur le rôle politique joué par le GIEC dans la promotion de l’agenda collectiviste Net Zero. L’accélération des projections climatiques extrêmes est acceptée sans discussion par la plupart des médias. Sans crise climatique, il n’y a pas de légitimité pour un changement politique. La climatologue Judith Curry a récemment fait remarquer que la panique climatique de l’ONU « relève plus de la politique que de la science ». L’absence de preuves a été remplacée par des modèles informatiques attribuant de manière risible des phénomènes météorologiques particuliers au changement climatique causé par l’homme. Comme le montre le rapport Clintel, des scénarios improbables prévoyant des hausses fantaisistes des températures à court terme sont farouchement défendus, bien que plus personne n’y croie vraiment.

Mais il ne s’agit plus vraiment de science, n’est-ce pas ? Récemment, le Guardian a publié un long article de sa correspondante américaine, Rebecca Solnit, appelant à gagner l’imagination populaire en proposant de nouvelles histoires sur le climat. Ce qu’elle appelle le « déni du climat » a été combattu par des récits de « catastrophes climatiques » promus par des activistes et des journalistes. Selon Rebecca Solnit, reconnaître la réalité du dérèglement climatique revient à limiter la liberté de l’individu « au nom du bien-être de la collectivité ».

Lire aussi : Des scientifiques découvrent le rôle des volcans sous-marins dans le changement climatique – mais les médias ne veulent pas le savoir

Source : The Daily Sceptic – Traduit par Anguille sous roche


Vous aimerez aussi...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *