Militants du climat : hypocrites et hilarants
Le monde occidental (en particulier l’Europe) a été tour à tour amusé et exaspéré par les actions des activistes climatiques au cours des derniers mois.
Avec un mélange de dévouement et de stupidité qui semble caractéristique de tant de progressistes de nos jours, ces éco-activistes pensent en quelque sorte faire la différence.
Leur dernière arme de choix est la superglue (qui – corrigez-moi si je me trompe – est un dérivé du pétrole). À l’aide de ce merveilleux adhésif, de nombreux militants choisissent de se coller à divers endroits de façon à ce qu’on ne puisse pas les enlever facilement, ce qui est censé être convaincant pour leurs arguments. Pensez-y :
- En Allemagne, un homme a collé sa main sur une route avec de la superglue et du sable. Son objectif était d’arrêter le trafic – ce qui a fonctionné – mais il n’a apparemment pas tenu compte de la permanence. Le personnel médical n’ayant pas réussi à dissoudre ou à limer la colle, les autorités allemandes ont utilisé des outils électriques pour retirer le goudron autour de sa main. Le puissant éco-guerrier a quitté les lieux avec un morceau de la route encore collé à sa peau. Apparemment, personne n’était motivé pour l’aider à s’en débarrasser. On peut supposer qu’il est chez lui en train de l’enlever avec une pince à épiler.
- Toujours en Allemagne, deux militants pour le climat se sont collés à la barre du podium du chef d’orchestre d’une salle de concert. Ils n’avaient pas réalisé que la barre était amovible. La sécurité a donc simplement soulevé la barre et sorti les militants de la scène, sous les acclamations et les applaudissements des musiciens et du public. (Regardez la vidéo, c’est hilarant.) Bien que je n’aie pas entendu ce qui est arrivé à ces activistes par la suite, j’aime à penser que les autorités n’étaient pas non plus motivées pour décoller le couple de la barre du podium et les ont simplement renvoyés.
- Encore en Allemagne, un groupe de neuf éco-activistes s’est collé au sol d’une salle d’exposition de voitures de luxe, exigeant que le secteur des transports allemand soit décarbonisé. Peu impressionnés, les employés du concessionnaire ont simplement éteint le chauffage et les lumières, verrouillé les portes et sont rentrés chez eux pour la nuit. Le lendemain, les militants ont exigé des bols pour pouvoir répondre à l’appel de la nature d’une manière semi-digne, ce que le concessionnaire a refusé de leur fournir. Encore une fois, je ne connais pas la suite de cette histoire, mais on peut supposer que même les éco-activistes dévoués n’aiment pas faire caca dans leur pantalon.
Il existe d’innombrables autres exemples de blocage de routes ou de pistes d’atterrissage, de déversement de lait, de sabotage de camions de lait et d’usines de transformation, de coupure de pipelines fournissant du carburant d’aviation et, bien sûr, de dégradation notoire d’œuvres d’art célèbres dans des musées du monde entier.
La seule chose que ces actions n’ont pas réussi à faire est de convaincre qui que ce soit de la validité des tactiques de ces personnes.
Bien sûr, beaucoup de gens croient au changement climatique et aimeraient que des mesures soient prises pour y remédier, mais rares sont ceux qui pensent que bloquer les routes (y compris la circulation des ambulances), saccager des œuvres d’art inestimables et perturber les orchestres est la meilleure façon d’y parvenir.
“Une étude de l’université de Pennsylvanie suggère que ces manigances ont exactement l’effet inverse”, note cet article. “Lorsque les gens voient des activistes détruire l’art et la culture, ils détestent cela. Cela les incite à moins soutenir le programme de lutte contre le changement climatique.”
“Je les supplie d’arrêter d’utiliser ces tactiques”, a déclaré le vice-président exécutif de l’American Conservation Coalition, un organisme environnemental conservateur à but non lucratif. “Vous ne pouvez pas agacer les gens pour qu’ils soient d’accord avec vous.”
Le facteur commun à toutes ces histoires est le caractère enfantin des crises de colère des militants, quelle que soit la cause célèbre contre laquelle ils protestent actuellement. Lorsqu’on leur demande d’expliquer leur destruction, les militants expliquent qu’ils “sensibilisent l’opinion publique”.
Il est amusant de constater que c’est le même argument que des élites telles que John Kerry et Leonardo DiCaprio utilisent pour justifier leur utilisation excessive de jets privés pour prononcer des discours sur le changement climatique et recevoir des prix lors de conférences internationales sur le changement climatique – ils sont exemptés parce qu’ils “sensibilisent”.
Outre l’hypocrisie des riches et des puissants à l’égard du message sur le changement climatique, ces éco-activistes de terrain ne veulent ou ne peuvent pas changer leur mode de vie et cesser d’utiliser les produits et services qu’ils dénoncent.
“Les principaux activistes du groupe de protestation contre le changement climatique Just Stop Oil ont admis qu’ils conduisent des voitures à essence, mais affirment que cela ne fait pas d’eux des hypocrites”, note cet article de Summit News.
Le Telegraph rapporte les propos d’un climatologue de 50 ans, le Dr Larch Maxey, qui admet que “certains membres conduisent encore des voitures et font le plein d’essence – mais rejette l’idée que c’est hypocrite”. Selon Maxey, les personnes qui demandent l’arrêt de l’industrie pétrolière mais qui conduisent ensuite des voitures à essence ne devraient pas être taxées d’hypocrisie car elles “font simplement de leur mieux dans ce cadre pour pousser au changement nécessaire”. Au lieu de cela, ils prétendent qu’ils sont “victimes” de l’“économie des combustibles fossiles”.
Bien sûr. En cas de doute, présentez-vous comme une victime. Quand il s’agit d’actions personnelles nécessaires pour lutter contre le changement climatique à un niveau personnel, la plupart des militants ne sont pas intéressés. Pourquoi ? Trop de travail, je suppose. Ils affirment que le changement climatique est surtout le fait des entreprises, ce qui explique pourquoi jeter de la soupe à la tomate sur un Van Gogh est une stratégie bien plus efficace. Vous suivez leur logique ?
“L’année dernière, il a été révélé que le leader d’Insulate Britain … n’isole même pas sa propre maison et qu’en fait, il ne se soucie pas de l’isolation des maisons”, conclut l’article de Summit News. “La vérité est que ce sont tous des hypocrites qui se soucient plus de la recherche d’attention et de l’influence des médias sociaux que de la cause réelle pour laquelle ils sont censés se battre.”
Peut-être que ce n’est que moi, mais je suis beaucoup plus enclin à écouter la version de quelqu’un si cette personne est prête à passer de la parole aux actes. Montrez-moi votre dévouement absolu à votre cause par des actions et des sacrifices personnels, et je suis tout ouïe. Montrez-moi votre mépris de la logique (saviez-vous que bloquer les autoroutes augmente considérablement la pollution de l’air et le gaspillage d’essence ?) et votre hypocrisie bizarre (le leader de “Insulate Britain” qui refuse d’isoler sa maison ?), et votre message tombera dans l’oreille d’un sourd.
“Les éco-guerriers sont les pires humains”, a noté un critique fatigué. “Patronage. Hypocrites. Alimentés par l’idéologie et le dogme (non scientifique). Nous avons des années de ces conneries à venir. C’est déprimant.”
Oui et non. Oui, nous sommes confrontés à des années de ces conneries. Mais du bon côté, considérez la valeur de divertissement ! Quelque part en Allemagne, il y a un couple d’éco-guerriers qui se chamaillent et qui errent dans les rues, toujours collés au pupitre d’un chef d’orchestre, et un type avec un morceau de goudron collé à la main qu’il essaie d’enlever avec une pince à épiler. On ne peut pas inventer ce genre de choses.
Source : WND News Center – Traduit par Anguille sous roche
