Le FEM publie un article, développé par une coalition de Big-Tech, sur la lutte contre la « désinformation » et plus


“Sécurité numérique.”

Au cours de l’année écoulée, avec une série d’initiatives très médiatisées (du moins de sa part), le Forum économique mondial (FEM) a définitivement cherché à se placer au centre des efforts visant à définir des principes et à réglementer efficacement un large éventail de questions numériques.

Bien qu’il n’ait pas été et ne soit toujours pas clair sur l’autorité dont s’appuie ce groupe d’élites mondialistes, formellement non gouvernementales et de lobbying, ce travail se poursuit.

Avant le rassemblement de cette année à Davos, le FEM et ce qu’il appelle sa Coalition mondiale pour la sécurité numérique se sont penchés sur les principes mondiaux en matière de sécurité numérique, avec un livre blanc maintenant publié sur ce sujet.

L’idée maîtresse qui sous-tend les efforts du FEM est que les principes des “droits de l’homme internationaux”, tels qu’ils sont, peuvent et doivent être transposés à la sécurité en ligne, à la sécurité numérique, et affecter tout le monde ; les individus, ainsi que les entreprises et autres groupes.

Il ne faut pas longtemps pour qu’un article annonçant cet effort sur le site web du groupe basé en Suisse aille droit au but : les “contenus en ligne préjudiciables” et la manière de les “combattre”.

Toutes les “aides” rhétoriques habituelles sont utilisées pour justifier et rendre acceptable pour le commun des mortels ce qui, trop souvent, se résume à des restrictions de la liberté d’expression, voire à de la censure : réussir à “s’attaquer” au problème permettrait de protéger les enfants contre les abus, tout le monde contre le terrorisme et les discours de haine, mais aussi de s’occuper de l’automutilation et du suicide, à peu près dans cet ordre.

Mais il y a aussi la “désinformation”. Cachée, mais pas vraiment clairement définie ou expliquée.

On y trouve également les platitudes habituelles sur la nécessité de “trouver un équilibre”, mais pas celui que l’on attendrait, par exemple, entre la vie privée et l’exploitation des données personnelles, ou entre la liberté d’expression et la censure.

Non, le FEM souhaite un équilibre entre “la sécurité et la vie privée dans le monde numérique, et la liberté d’expression”.

L’“armée” du FEM est également un groupe prévisible : le partenariat “public-privé” implique de réunir des entreprises et des régulateurs gouvernementaux tels que Meta, Amazon, Microsoft, Google, l’ONU, l’Ofcom britannique et un certain nombre d’ONG sélectionnées.

Selon le livre blanc, les principes de la coalition du FEM visent à “faire progresser la sécurité numérique dans le respect des droits, à favoriser l’alignement des parties prenantes, à encourager les comportements et les actions positifs dans l’ensemble de l’écosystème numérique, et à informer et permettre les efforts et les innovations réglementaires, industrielles et sociétales”.

Une entité appelée “Platform for Shaping the Future of Media, Entertainment and Sport” est chargée de gérer “le travail sur les principes mondiaux”.

Lire aussi : Le Forum économique mondial se penchera sur la manière de contrer la « désinformation » lors de sa réunion annuelle de 2023

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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