Les crises alimentaire, énergétique et inflationniste proviennent des politiques mondialistes


La semaine dernière, les élites mondiales ont quitté la réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos après s’être efforcées de trouver des solutions aux crises profondes auxquelles le monde est confronté.

Un agent de police des forces spéciales surveille l’agglomération de Davos depuis le toit de l’hôtel Congress lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial, le 24 mai 2022. (Fabrice Coffrini/AFP via Getty Images)

Elles sont parties comme elles sont arrivées, sans avoir admis que ces crises résultent entièrement de leur fait.

Prenons l’exemple de l’énergie, dont les pénuries ont entraîné les prix de l’essence les plus élevés de l’histoire des États-Unis et du Royaume-Uni, et touchent des millions de personnes en Europe, en Amérique et ailleurs. S’il n’y avait pas le spectre du changement climatique – l’une des préoccupations centrales des mondialistes depuis des décennies – la situation énergétique mondiale serait radicalement différente.

Les sables bitumineux du Canada, par exemple, n’auraient pas été diabolisés et le pays aurait construit le pipeline Keystone XL et d’autres pipelines pour transporter des quantités toujours plus importantes d’énergie à travers le continent américain et au-delà.

Des installations de gaz naturel liquéfié sur les côtes atlantique et pacifique des continents asiatique, américain et européen auraient été construites pour expédier et recevoir du gaz naturel en abondance.

Les politiques de « zéro émission nette » ne paralyseraient pas le financement de nouvelles installations de combustibles fossiles. Les taxes sur le carbone ne rendraient pas l’énergie toujours plus chère.

De la même manière que les États-Unis sont rapidement devenus le premier exportateur mondial de pétrole et de gaz une fois que l’administration Trump a réduit les réglementations climatiques paralysantes (qui ont été restaurées par l’administration Biden), l’Europe aurait été inondée d’énergie. Et ce, même si seulement les interdictions sur la fracturation et l’exploitation des combustibles fossiles en mer avaient été levées pour permettre le développement de ses immenses réserves de pétrole et de gaz. Au lieu de la pauvreté énergétique, l’Europe connaîtrait l’abondance énergétique.

Les mondialistes qui promeuvent les politiques de lutte contre le changement climatique nous annoncent qu’il n’y a pas d’autre choix si l’on veut sauver la planète d’une catastrophe dans plusieurs décennies, voire dans plusieurs siècles. Ce qu’ils ne nous disent pas, c’est que leurs prophéties de malheur sont fondées sur des modèles climatiques informatiques qui se sont tous révélés faux à ce jour.

Pas une seule de leurs affirmations – que les calottes glaciaires de l’Arctique fonderaient, que la population d’ours polaires diminuerait ou que les tornades augmenteraient – ne s’est matérialisée. Les personnes raisonnables peuvent mettre en doute le fait que les prophéties de malheur se concrétiseront à l’avenir. Mais les personnes raisonnables ne peuvent pas mettre en doute le fait que les décisions des mondialistes d’outrepasser le marché libre ont créé la crise énergétique actuelle.

Malgré les politiques des mondialistes en matière de changement climatique, le taux du dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère – actuellement à plus de 400 parties par million – a atteint des niveaux records. Cela a été un avantage pour la planète, car le CO2 – également connu comme « l’engrais de la nature » qui nourrit les plantes – a produit une abondance exceptionnelle de récoltes. L’Australie fait état de récoltes records de blé, d’orge et de colza ainsi que d’une récolte quasi record de sorgho. L’Inde, deuxième producteur mondial de blé, prévoit des exportations records cette année. Le Brésil prévoit une récolte de maïs record. La Russie, avec une autre récolte record, sera le plus grand exportateur de blé au monde.

Néanmoins, la famine est également en augmentation. Les Nations unies nous avertissent que nous sommes au milieu d’une « crise alimentaire mondiale » dans laquelle « 44 millions de personnes dans 38 pays sont au niveau d’urgence de la faim ». Ici également, la responsabilité incombe aux politiques mondialistes qui rendent la nourriture inabordable.

Les perturbations de la chaîne d’approvisionnement causées par la décision des mondialistes d’abandonner les réponses traditionnelles aux pandémies en faveur du confinement expérimental d’une grande partie de l’économie mondiale contribuent largement à la famine. Le chaos et les coûts engendrés par la décision des gouvernements d’appliquer les confinements face au Covid-19 ont bouleversé les systèmes de distribution alimentaire dans le monde et ont fait grimper en flèche le prix des denrées alimentaires. L’inflation, créée lorsque les gouvernements ont imprimé de l’argent pour soutenir les industries et les personnes mises sur la touche pendant les confinements, a rendu les prix des aliments encore plus prohibitifs.

Les perturbations de la chaîne d’approvisionnement ont été aggravées par la politique laxiste des mondialistes qui a affaibli l’Occident et a permis l’invasion militaire de l’Ukraine par la Russie et la prolongation de la guerre russo-ukrainienne. En conséquence, la production agricole de l’Ukraine, autrefois connue comme le grenier de l’Europe, s’est effondrée : la production de blé a chuté de 44% et celle de maïs de 39%. De plus, le blocus des ports de l’Ukraine par la Russie paralyse l’exportation de céréales ukrainiennes.

Les personnes raisonnables peuvent se demander si les gouvernements occidentaux ont mené une politique sage en mettant en place et en finançant les confinements ou en contribuant au déclenchement de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Toutefois, elles ne peuvent pas contester le fait que les actions de ces gouvernements ont provoqué l’augmentation de la famine que le monde connaît aujourd’hui.

Les mondialistes peuvent croire que le monde a besoin de leur nouvel ordre mondial. Mais leurs plans et actions illustrent plutôt l’adage que le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions.

Patricia Adams est économiste et présidente de Energy Probe Research Foundation et de Probe International – un groupe d’experts indépendant international basé au Canada. Elle est l’éditrice des sites d’information en ligne Three Gorges Probe et Odious Debts Online et l’auteure ou l’éditrice de nombreux ouvrages. Ses livres et articles ont été traduits en chinois, espagnol, bengali, japonais et bahasa indonesia.

Lawrence Solomon est chroniqueur à Epoch Times, auteur et directeur exécutif du Consumer Policy Institute, basé à Toronto, Canada.

Lire aussi : Le président de la Fondation Rockefeller lance le compte à rebours avant que l’enfer ne se déchaîne

Source : The Epoch Times


Vous aimerez aussi...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *