L’université de l’Illinois à Chicago veut supprimer le mot « obésité » parce qu’il est « raciste »
Des libéraux “woke” de l’école de santé publique de l’université de l’Illinois à Chicago ont publié un article affirmant que le mot “obésité” est “raciste” et devrait être totalement interdit.
L’auteure Amanda Montgomery, RN, affirme que les spécialistes de la race ont utilisé “la corpulence et les différentes caractéristiques corporelles” pour classer les Noirs comme “moins civilisés” et “comme moyen de justifier l’esclavage, le racisme et le classisme, et de contrôler les femmes”, selon son mémoire sur la santé, intitulé “Addressing weight stigma and fatphobia in public health”.
Nypost.com rapporte : Montgomery affirme également que perdre du poids “a des effets néfastes sur notre physiologie” et que de nombreuses personnes ne peuvent pas devenir plus minces en raison de “facteurs génétiques ou environnementaux incontrôlables”.
L’Organisation mondiale de la santé définit l’obésité comme un indice de masse corporelle supérieur à 30. L’organisation affirme que cette condition peut être “évitée” en mangeant des aliments sains et en faisant de l’exercice régulièrement.
L’IMC d’une personne est calculé en divisant son poids corporel en kilogrammes par sa taille en mètres carrés. La communauté médicale considère qu’un IMC “sain” se situe entre 20 et 25.
Montgomery affirme que l’IMC est une mesure imparfaite qui n’est “pas représentative de l’ensemble de la population humaine”, car elle ne tient pas compte des comportements de santé ni de la composition corporelle.
Selon les Centers for Disease Control and Prevention, plus de deux Américains sur cinq – dont la moitié de la population noire – sont obèses, ce qui entraîne un risque accru de maladie cardiaque, d’accident vasculaire cérébral, de diabète de type 2, de certains types de cancer et de décès précoce.
Les États-Unis sont désormais considérés comme le pays le plus obèse du monde occidental.
En 1960, seuls 13 % de la population du pays étaient considérés comme obèses, selon les statistiques.
Les experts attribuent cette augmentation massive à une tendance de la société à consommer des aliments transformés, des portions de repas plus importantes et à adopter un mode de vie sédentaire.
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