Un fondateur de Greenpeace déplore le « détournement » de l’écologie par les alarmistes
Patrick Moore, l’un des fondateurs de Greenpeace, déplore que le mouvement environnemental ait été détourné par la gauche, dont le but est d’instiller la peur et la culpabilité dans le public.
Alors que Greenpeace était au départ une organisation à vocation scientifique, elle s’est transformée en une “organisation de collecte de fonds politiques”, ce qui a conduit Patrick Moore à quitter le groupe 15 ans après sa création, a-t-il déclaré dans un courriel rendu public cette semaine par The Epoch Times.
De même, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) n’est “pas une organisation scientifique”, a expliqué M. Moore. “C’est une organisation politique composée de l’Organisation météorologique mondiale et du Programme des Nations unies pour l’environnement.”
Le GIEC engage des scientifiques pour leur fournir des “informations” qui soutiennent le récit de “l’urgence climatique”, a-t-il affirmé.
Selon Moore, les campagnes environnementales contre les combustibles fossiles, l’énergie nucléaire, le CO2 et le plastique sont conçues “pour faire croire aux gens que la fin du monde est imminente si nous ne paralysons pas notre civilisation et ne détruisons pas notre économie”.
Les politiques vertes prônées par la gauche “ne sont pas techniquement réalisables”, a-t-il déclaré, comme en témoigne la crise énergétique de l’Europe, “dont Poutine profite”.
Cette crise, ils la provoquent eux-mêmes en “refusant de développer leurs propres ressources en gaz naturel, en s’opposant à l’énergie nucléaire et en adoptant une position impossible sur les combustibles fossiles en général”, a-t-il déclaré.
M. Moore, dont la formation scientifique officielle comprend un baccalauréat spécialisé en sciences et en foresterie et un doctorat en écologie, a déclaré que la quasi-totalité des vastes campagnes de publicité et de collecte de fonds de Greenpeace sont fondées sur de faux récits, comme celui de la prétendue crise des ours polaires.
“En fait, la population d’ours polaires est passée de 6 000 à 8 000 en 1973 à 30 000 à 50 000 aujourd’hui. Cela n’est pas contesté”, a déclaré M. Moore.
“Mais maintenant, ils disent que l’ours polaire disparaîtra en 2100, comme s’ils avaient une boule de cristal magique capable de prédire l’avenir. En fait, l’hiver dernier dans l’Arctique a vu une expansion de la glace par rapport aux années précédentes, et l’Antarctique a été plus froid au cours de l’hiver dernier qu’au cours des 50 dernières années”, a-t-il ajouté.
“Je crois que la population humaine a toujours été vulnérable aux personnes qui prédisent le malheur avec de fausses histoires”, a déclaré M. Moore.
La théorie de l’apocalypse environnementale concerne principalement “le pouvoir et le contrôle politiques”, a-t-il ajouté, mais la situation réelle est loin d’être aussi négative qu’on le dit.
“Aujourd’hui, dans les pays les plus riches, nos descendants prennent des décisions que nos petits-enfants devront payer”, a-t-il déclaré. “Des prédictions selon lesquelles la fin du monde est proche ont été faites depuis des milliers d’années. Pas une seule fois, elles ne se sont réalisées. Pourquoi devrions-nous y croire maintenant ?”
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Source : Breitbart – Traduit par Anguille sous roche
