États-Unis : La commercialisation du cannabis a rapporté plus d’un milliard de dollars


Dans les États qui ont légalisé le cannabis, les autorités américaines ont collecté près d’un milliard de dollars en taxe.

La vente légale de marijuana, qui est autorisée dans le Colorado, Washington, l’Oregon, en Alaska et le District de Columbia, a augmenté de 184%.

L’industrie avait une valeur d’environ 351 millions de dollars en 2014, mais elle a atteint la somme astronomique de 998 millions de dollars en 2015.

Selon l’analyse de la firme New Frontier et Arcview Market Research, les ventes légales de cannabis atteindront une valeur d’environ 6,7 milliards de dollars d’ici la fin de l’année 2016.

Et en 2020, ils prédisent que les ventes dépasseront 21 milliards de dollars.

marijuana

Le cannabis pourrait créer des recettes fiscales énormes s’il est légalisé au Royaume-Uni (Photo : Getty)

A titre de comparaison, les industries similaires “de vice”, comme celles du tabac et de l’alcool sont estimées à créer autour de 75 milliards de dollars de recettes annuelles, mais il convient de mentionner que la hausse des recettes fiscales de cannabis provient principalement des États qui ont légalisé autour des élections en novembre 2014.

Et des initiatives visant à légaliser la marijuana en Arizona, Californie, Maine, Massachusetts, Michigan et Nevada sont déjà en cours.

Selon le rapport, depuis que le Colorado a introduit les ventes de recettes fiscales de cannabis pour les ventes médicales et récréatives, les ventes sont en hausse de 77%. Autour de 135 millions de dollars au total.

Le prestigieux professeur Edmond Safra J de neuropsychopharmacologie à l’Imperial College de Londres, a récemment déclaré à Metro.co.uk : «Le but ultime de tout profiteur est d’avoir un marché illégal. L’illégalité augmente la demande, vous n’avez aucun contrôle et vous ne payez aucune taxe. Donc, c’est une tempête parfaite”.

Il a également décrit la façon dont l’histoire montre que «plus vous imposer des contrôles juridiques, le plus vous faites du mal qu’autre chose”, soulignant que la prohibition aux États-Unis de 1920-1933 a donné lieu à la criminalité organisée.

Source : Metro.co.uk


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