Facebook supprime toutes les vidéos de la manifestation au Capitole


Le géant des médias sociaux Facebook a annoncé qu’il supprimait toutes les vidéos prises lors de l’assaut du Capitole américain mercredi, soi-disant pour empêcher la « promotion d’activités criminelles ».

« Nous avons recherché et supprimé les contenus suivants », a déclaré la société dans un communiqué : « Eloge et soutien de la prise d’assaut du Capitole américain » ; « Appels à apporter des armes dans des endroits à travers les Etats-Unis – pas seulement à Washington mais partout aux Etats-Unis – y compris des protestations » ; « Incitation ou encouragement des événements au Capitole, y compris des vidéos et des photos des manifestants », car « à ce stade, ils représentent la promotion d’une activité criminelle qui viole nos politiques » ; « Appels à des protestations – même pacifiques – si elles violent le couvre-feu à Washington » ; et « Tentatives de reprise de la violence demain ou dans les jours à venir ».

Facebook, qui a également suspendu le président Donald Trump (tout comme Twitter), a ajouté qu’il a mis à jour son étiquette sur le contenu des élections en soulignant que Joe Biden est le vainqueur « certifié » de l’élection présidentielle, et a « pris des mesures d’application conformes à notre politique interdisant les mouvements sociaux militarisés comme les Oathkeepers et la théorie du complot induisant la violence QAnon ».

Les conservateurs ont noté que les vidéos de mercredi sont une ressource inestimable pour obtenir des informations de première main sur ce qui s’est passé au Capitole, et ont noté les doubles standards des Big Tech dans le type de contenu que l’industrie est prête à laisser reposer :

Des dizaines de manifestants ont fait irruption dans le bâtiment du Capitole américain mercredi après le rassemblement « Marche pour sauver l’Amérique », où le président a déclaré que les partisans marcheraient « jusqu’au bâtiment du Capitole pour faire entendre leurs voix de manière pacifique et patriotique », où « nous allons encourager nos courageux sénateurs et membres du Congrès » qui se réunissaient pour s’opposer officiellement à la certification des votes électoraux d’une poignée d’États.

Couvertes en direct par LifeSiteNews, les vidéos virales montraient des groupes de manifestants se livrant à des altercations physiques avec la police, poussant contre les barricades de sécurité, brisant une fenêtre, pénétrant dans les bureaux du Congrès et grimpant sur les murs, provoquant la suspension de la certification des votes et l’évacuation des législateurs des chambres. Le rapport de LifeSite sur le terrain indique que beaucoup de personnes ont été autorisées à entrer et ont simplement traversé le bâtiment (qui est normalement ouvert au public) après la première infraction.

Trump a dit aux auteurs de la brèche de « rentrer chez eux en paix » par le biais de tweets et de messages vidéo, mais une coalition de démocrates et de républicains a rapidement décidé que Trump avait « incité » à la violence, certains en accusant son soutien à la marche vers le bâtiment (qui était une partie préplanifiée de l’événement, annoncée avant les remarques de Trump), d’autres en accusant le refus de Trump de céder en premier lieu.

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Source : LifeSiteNews – Traduit par Anguille sous roche


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