L’Organisation mondiale de la santé se rapproche de l’élargissement de ses pouvoirs de surveillance grâce à un traité international sur les pandémies


Une prise de pouvoir post-pandémique.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS), une organisation mondiale de la santé non élue qui reçoit des centaines de millions de dollars de financement annuel d’une fondation liée au milliardaire Bill Gates, va de l’avant avec des plans visant à accroître ses capacités de surveillance en vertu du droit international.

L’OMS tente de faire passer ces pouvoirs de surveillance accrus par le biais d’un traité international sur les pandémies qui, s’il est finalisé, imposera des conditions juridiquement contraignantes à ses 194 États membres (qui représentent 98 % des pays du monde).

L’agence mondiale de la santé travaille sur ce traité depuis 2021 et un organe intergouvernemental de négociation de l’OMS (INB) s’est réuni cette semaine pour discuter d’une version zéro du traité récemment publiée.

Les élargissements proposés des pouvoirs de surveillance de l’OMS sont détaillés dans l’article 18 (“One Health”) et l’article 11 (“Strengthening and sustaining preparedness and health systems’ resilience”) du traité.

L’article 18 demande aux États membres de l’OMS de “renforcer les systèmes de surveillance multisectoriels, coordonnés, interopérables et intégrés de l’initiative One Health”. One Health est un système que l’OMS s’efforce de développer depuis la pandémie de Covid. Il utilise les liens entre “la santé des personnes, des animaux et des écosystèmes” pour “créer de nouvelles méthodes de surveillance et de lutte contre les maladies”.

L’article 11 demande aux États membres de renforcer leurs fonctions de surveillance pour “l’investigation et le contrôle des flambées épidémiques grâce à des systèmes interopérables d’alerte et d’avertissement précoce”.

Il encourage également les États membres à “mettre en place des réseaux mondiaux, régionaux et nationaux de collaboration en génomique qui se consacrent à la surveillance génomique épidémiologique et au partage mondial des agents pathogènes émergents à potentiel pandémique”.

Outre l’octroi de nouveaux pouvoirs de surveillance à l’OMS, le traité renforce également son pouvoir et son contrôle sur un large éventail d’activités sanitaires internationales en exigeant que l’agence mondiale de la santé, non élue, soit reconnue comme “l’autorité directrice et coordinatrice des activités sanitaires internationales, en matière de prévention, de préparation, de réponse et de rétablissement des systèmes de santé en cas de pandémie, ainsi que de rassemblement et de production de preuves scientifiques et, plus généralement, de promotion de la coopération multilatérale dans la gouvernance mondiale de la santé”.

Nous avons obtenu une copie du projet zéro de ce traité international sur la pandémie pour vous ici.

L’INB de l’OMS se réunira à nouveau du 3 au 6 avril pour poursuivre les discussions sur le traité. Il prévoit de présenter le traité à l’Assemblée mondiale de la santé, l’organe décisionnel de l’OMS, en mai et de le finaliser d’ici mai 2024.

Bien que les opposants au traité soient de plus en plus nombreux, de nombreux États membres de l’OMS restent attachés au traité.

S’il est finalisé, le traité sera adopté par un processus législatif international en vertu de l’article 19 de la Constitution de l’OMS. Contrairement aux lois nationales, où les représentants élus votent sur les lois qui s’appliquent à leur pays, ce processus législatif implique que des diplomates non élus votent sur le traité.

Ce coup de force de l’OMS en matière de surveillance fait suite à la volonté de l’OMS d’étendre considérablement ses pouvoirs de surveillance par le biais de propositions d’amendements au Règlement sanitaire international (2005). Ces amendements demandent aux États membres de mettre en place des “réseaux de surveillance collaborative” et contiennent des projets de passeports mondiaux pour les vaccins. L’OMS a tenu une réunion sur ces propositions d’amendements la semaine dernière et a prévu une autre réunion en avril pour continuer à discuter de ces amendements.

Et cela ne s’arrête pas à la surveillance. L’agence de santé non élue veut également accroître son influence sur le ciblage de la “désinformation” et de la “mésinformation” par le biais du traité sur les pandémies et des amendements proposés au Règlement sanitaire international (RSI).

L’OMS fait cette démarche alors que les preuves continuent de donner raison à ceux qui ont été censurés par la désinformation de Big Tech pour avoir partagé du contenu sur le vaccin Covid qui ne prévient pas la transmission (les experts admettent maintenant qu’il ne prévient pas l’infection) et sur la théorie de la fuite du laboratoire (les responsables gouvernementaux admettent de plus en plus que le Covid-19 est probablement apparu à cause d’une fuite du laboratoire de Wuhan).

Lire aussi : L’OMS va de l’avant avec son projet de cibler la « désinformation » et la « mésinformation » en vertu du droit international

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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