Une action en justice vise des entités accusées de mener des « opérations de surveillance et de censure de masse »


Accusées de conspirer avec le gouvernement.

Mardi, l’association America First Legal (AFL) a intenté une action collective fédérale contre les personnes à l’origine de l’Election Integrity Partnership et du Virality Project, les accusant de conspirer avec le gouvernement américain pour mettre en œuvre une censure en ligne à grande échelle.

L’AFL a intenté cette action au nom de Jill Hines, codirectrice de Health Freedom Louisiana, et de Jim Hoft, fondateur du site d’information The Gateway Pundit.

Les défendeurs – l’Observatoire de l’Internet de Stanford, son directeur et son responsable de la recherche, Alex Stamos et Renée DiResta, le Dr Kate Starbird de l’Université de Washington, Graphika (une société d’analyse des médias sociaux) et le Digital Forensic Lab de l’Atlantic Research Council – sont accusés d’avoir surveillé 859 millions de messages en 2020 et d’avoir suivi 22 millions de messages en tant que « candidats » à la censure sur Twitter, et ce avant le changement de propriétaire.

Nous avons obtenu une copie du procès ici.

En 2021, au cours de sept mois de cette année, l’accent a été mis sur les messages concernant le Covid, lorsque l’AFL affirme que 200 millions d’engagements ont été marqués et suivis pour déterminer s’ils devaient être censurés.

Le point essentiel de l’action en justice est que les projets en question et les personnes qui en sont à l’origine ont travaillé en collusion avec le gouvernement fédéral afin de censurer le discours politique et que, outre Twitter, cela se produisait également sur Facebook et YouTube.

Ces groupes tentaient d’étouffer ce que les plaignants considéraient comme un discours politique légitime autour de contenus liés aux élections américaines de 2020 (en empêchant les voix conservatrices de remettre en question leur intégrité) et de questions telles que les vaccins Covid et les mandats de lutte contre les pandémies, a expliqué l’association à but non lucratif.

L’action en justice accuse les responsables de la sécurité nationale américaine opérant au niveau fédéral d’avoir participé à l’élaboration de cette vaste opération de surveillance – dans le but de contourner les protections du premier amendement en matière d’expression, ce que le gouvernement ne peut pas faire de lui-même s’il agit dans les limites de la Constitution.

Toutefois, a noté l’AFL, si les allégations du procès s’avèrent exactes, ce comportement aura représenté « une violation manifeste, intentionnelle et explosive de la Constitution de la part du gouvernement ».

Le président de l’association, Stephen Miller, a qualifié l’action en justice de moment « historique » dans la lutte contre « le complexe industriel de la censure ».

Celui-ci a pris racine et se développe sous le couvert de la lutte contre la désinformation, alors qu’il produit au contraire de la censure et de la dépravation.

Lire aussi : La Cour suprême refuse d’entendre la contestation de la surveillance de masse de la NSA

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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