Quand Nathalie Loiseau promet un «Blitzkrieg» pour donner un coup de fouet à sa campagne


À 20 jours des élections européennes, la campagne de Nathalie Loiseau pour LREM semble connaître des difficultés. Et pour donner un coup de fouet à sa candidature, celle qui avait figuré en 1984 sur la liste d’un syndicat apparenté à l’extrême droite annonce un «Blitzkrieg».

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Dans une position délicate, selon les sondages, face au Rassemblement national (RN), Nathalie Loiseau, la chef de file LREM aux élections européennes du 26 mai a fait, mardi 7 mai, un déplacement à Caen pour relancer sa candidature.

Pourtant, à trois semaines du scrutin, il ne reste plus beaucoup de temps pour mobiliser l’électorat. Or, plusieurs sondages montrent clairement que le RN arrive devant LREM en intentions de vote. Une situation pour sortir de laquelle LREM semble vouloir opter pour des mesures éclair, une sorte de Blitzkrieg.

«Mais un Blitzkrieg positif, a déclaré à l’Obs l’ancienne ministre des Affaires européennes. Car nous sommes là pour proposer et non pour bombarder!»

Une déclaration qui fait d’ores et déjà polémique, d’autant plus qu’elle a été prononcée dans un musée incontournable consacré à l’histoire du XXe siècle qui accueille plusieurs centaines de milliers de visiteurs par an.

Pourtant, Daniel Cohn-Bendit, l’ex-eurodéputé Vert très impliqué aujourd’hui dans la campagne d’En Marche pour les élections européennes, avait déjà mis en garde une journaliste contre un emploi à la légère de ce mot.

«Le Blitzkrieg c’est quelque chose d’horrible, quelque chose qui a anéanti des populations», a-t-il déclaré, appelant la journaliste à «changer de vocabulaire».

Mediapart a récemment révélé que Nathalie Loiseau avait figuré en 1984 sur la liste d’un syndicat apparenté à l’extrême droite, lors d’élections étudiantes à Sciences Po. Contactée par le site, l’ex-ministre a d’abord affirmé n’«avoir aucun souvenir» de sa présence sur cette liste, avant de reconnaître une «erreur» lorsque le document, au départ qualifié de «faux», lui a été présenté par Mediapart.

Lire aussi : La tête de liste LREM avait «complètement oublié» avoir figuré sur une liste étudiante proche du GUD

Source : Sputnik


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