Un ministre comorien percevait frauduleusement des aides sociales… françaises


Selon le Journal de l’Ile de la Réunion, document à l’appui, le ministre comorien des Affaires étrangères fraîchement nommé Dhoihir Dhoulkamal bénéficierait de la CMU et du RSA depuis dix ans pour une fraude estimée à plusieurs milliers d’euros.

Voici une affaire qui fait des remous… Le ministre des Affaires étrangères comorien Dhoihir Dhoulkamal bénéficierait de la couverture maladie universelle (CMU) et du revenu de solidarité active (RSA) depuis au moins dix ans, révèle le Journal de l’Ile de la Réunion (JIR) le 3 octobre.

L’homme, fraîchement nommé patron de la diplomatie, a déjà occupé plusieurs postes au sein du gouvernement comorien tout en se faisant passer pour un ressortissant français pour accéder aux aides. La fraude serait estimée à plusieurs milliers d’euros. Le nouveau ministre des Affaires étrangères est aussi le président du groupe d’amitié Comores-France, révèle le journal local.

Une démission « serait plus sage »

Toujours selon le JIR, la sécurité sociale a annoncé qu’elle porterait plainte contre le ministre. « Fort heureusement à l’autre ministre on reconnaît la présomption d’innocence », a répondu le porte-parole du gouvernement comorien, Houmed Msaidie dans un tweet pour le moins énigmatique. Aucun autre membre de l’exécutif n’a pour le moment commenté l’affaire.

« Ces méthodes sont courantes chez les immigrés sans exception, maintenant au vu du parcours professionnel de Dhoulkamal, cette fraude est inadmissible. Il en sort surtout affaibli et il est évident qu’il ne peut être la voix des Comores », dénonce un partisan de la Convention pour le renouveau des Comores, le parti du président Azali Assoumani, interrogé par Mayotte la première. Il ajoute qu’une démission « serait plus sage ».

Cette polémique intervient alors que Mayotte et la Réunion connaissent depuis bon nombre d’années une vague d’immigration clandestine en provenance des Comores. À Mayotte, l’immigration clandestine en provenance de ce pays représente même plus de 41 % de la population.

Une affaire qui ne va pas arranger les relations tendues entre les Comoriens et les populations de la Réunion et de Mayotte. A Mayotte, des collectifs sillonnent l’île pour dénoncer ces arrivées de migrants illégaux qui ont des répercussions sur les services publics, les comptes sociaux et les établissements de santé et scolaires.

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Source : RT France


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