Une étude révèle que les amateurs d’humour noir sont plus susceptibles d’être intelligents

Vous êtes un fan de l’humour noir ? Si oui, des recherches ont montré que vous pourriez être plus intelligent en moyenne et moins agressif.

Selon une étude de 2017 publiée dans la revue Cognitive Processing, les personnes qui aiment l’humour noir sont plus susceptibles d’être intelligentes, et aussi moins susceptibles d’être agressives.

Les expériences ont eu lieu à l’Université de Médecine de Vienne et ont impliqué 156 personnes de différents milieux sociaux et éducatifs, dont l’âge variait, mais qui avaient en moyenne 33 ans. Les participants ont subi une série de tests d’intelligence, puis ont été suivis tout en étant exposés à des dessins animés qui contenaient ce que beaucoup considéreraient comme de l’humour noir.

Les chercheurs n’auraient pas dû être très surpris de voir le lien entre l’humour noir et l’intelligence, car d’autres études dans le passé ont montré que les personnes ayant un niveau d’intelligence élevé sont plus susceptibles de souffrir de conditions comme la dépression ou l’anxiété. Cependant, il a probablement été surprenant de constater que les amateurs d’humour noir intelligents de l’étude étaient en fait moins enclins à l’agressivité que les sujets de l’étude qui étaient contrariés ou offensés par le matériel.

L’étude a montré que les personnes qui étaient les plus contrariées par les blagues avaient un QI moyen, mais qu’elles étaient également plus sujettes à l’agressivité dans d’autres scénarios et avaient probablement des tempéraments plus courts que les autres participants à l’étude.

Les auteurs de l’étude ont conclu que :

“Alors qu’une association positive entre le traitement de l’humour noir et l’intelligence peut être démontrée, l’agressivité et la mauvaise humeur semblent conduire à une diminution du niveau de plaisir quand on traite avec l’humour noir. Le traitement de l’humour noir semble être une tâche complexe de traitement de l’information qui dépend des aspects cognitifs et émotionnels. On peut supposer que ces exigences cognitives et émotionnelles influencent directement les opérations mentales qui sous-tendent le traitement de l’humour, car elles entraînent une augmentation ou une diminution de la capacité de traitement de l’information, mais elles facilitent aussi l’adaptation des stratégies de traitement de l’humour de façon rapide et souple, car le traitement de l’humour dépend du contenu et de la structure d’une blague.”

Les chercheurs ont également noté que les différences d’âge et de sexe ne semblaient pas avoir d’impact sur la façon dont un participant se sentait face à l’humour noir, car il y avait une gamme de réponses différentes parmi les personnes de même origine, et beaucoup de réponses partaient entre les personnes de différentes origines, bien que l’étude ait suggéré que le niveau d’éducation semblait avoir un impact sur la réaction d’une personne à l’humour noir.

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Source : TruthTheory – Traduit par Anguille sous roche