La PDG de YouTube : « La lutte contre la désinformation et les autres contenus préjudiciables est une priorité absolue »


La police de la vérité ne va pas relâcher ses efforts en 2022.

Susan Wojcicki, PDG de YouTube, a rédigé une missive dans laquelle elle révèle ce que la plateforme de Google considère comme ses priorités pour 2022.

La “lettre de Susan” publiée sur le blog de l’entreprise tente de mettre l’accent sur les créateurs et l’économie des créateurs, mais elle insiste en même temps sur le fait que les principales priorités de YouTube incluent des choses comme “s’attaquer à la désinformation” – une politique qui a constamment entraîné la censure, la démonétisation et d’autres atteintes injustes aux créateurs indépendants.

Wojcicki n’en fait pas mention, se concentrant plutôt sur le message selon lequel le géant de la vidéo veut se développer encore plus, et promettant qu’il s’engage à “développer notre écosystème de créateurs” et l’économie également, et à “améliorer l’expérience des créateurs”.

Un segment du post aborde la question de la “protection” de la communauté YouTube comme une priorité absolue qui sous-tend tous les autres efforts, tels que le soutien aux créateurs et à l’innovation. Dans le monde de Wojcicki, cela signifie “s’attaquer” à la désinformation et à ce que YouTube considère comme du contenu préjudiciable, une fois encore, comme une priorité absolue.

Fidèle au ton de l’ensemble du message, qui n’indique à aucun moment que YouTube a pu commettre des erreurs (Wojcicki, par exemple, défend la suppression du compteur de pouces rouges), la PDG se vante des investissements réalisés dans l’apprentissage automatique en tant que mécanisme de modération – malgré le fait qu’il ait été responsable de certaines des erreurs de censure les plus flagrantes commises par la plateforme ces dernières années.

YouTube dispose également d’un outil appelé “Violative View Rate” (VVR), une mesure qui indique le nombre de vues provenant de contenus qui violent les politiques de YouTube. Wojcicki affirme que ce taux a chuté de plus de 70 % entre 2017 et le troisième trimestre de l’année dernière, ce qui signifie que YouTube est capable de supprimer efficacement le contenu qu’il choisit de signaler de cette manière.

Il y a aussi le contenu “borderline” – qui est une catégorie complètement arbitraire, faisant référence à des vidéos qui ne violent pas réellement les règles de YouTube, mais que YouTube n’aime tout simplement pas. Et les conséquences subies par les créateurs sont réelles : les contenus “borderline” sont déclassés dans les recommandations, alors que l’objectif que YouTube s’est fixé est de les maintenir à moins de 0,5 % de toutes les vues sur la plateforme.

Et puis il y a l’orientation générale de l’audience dans la direction souhaitée par YouTube, ou comme l’a dit Wojcicki, “connecter les gens avec des informations provenant de sources faisant autorité sur des sujets importants comme l’actualité et la santé”.

Lire aussi : La PDG de YouTube, Susan Wojcicki, a rencontré le président français Macron pour discuter de la sécurité des enfants face à la « haine » et aux « contenus inappropriés »

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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