Une écolière retrouvée morte après avoir développé une allergie au WiFi


Une écolière de 15 ans a été retrouvée morte après avoir développé une allergie au WiFi qui a fait de sa vie un enfer.

Jenny Fry a souffert d’électro-hypersensibilité (EHS), qui lui a fait ressentir une grosse fatigue, des maux de tête et des problèmes de vessie, selon ses parents.

D’autres symptômes de l’EHS comprennent des nausées, des palpitations, la dépression et des problèmes de peau.

La mère de Jenny, Debra Fry, a dit que ses symptômes sont apparus parce qu’elle était allergique aux connexions Internet sans fil de son école.

Le corps de Jenny a été retrouvé pendu à un arbre à Brooke Woods, près de son domicile dans Chadlington, Oxfordshire, à 16h20 le 11 juin.

Sa mère a dit : «Jenny est morte après avoir demandé de l’aide. Elle a envoyé un texto à son amie en lui disant qu’elle avait l’intention de mourir, et lui a dit où elle se trouvait. Si elle avait eu l’intention de se suicider, elle n’aurait pas dit où elle était. Malheureusement son amie n’avait pas son téléphone et n’a pas vu le message à temps”.

Mme Fry, 55 ans, et son mari Charles Newman, 60 ans, avaient désactivé le WiFi dans leur maison, mais pensent que leur fille est devenue malade avec la connexion sans fil utilisée à Chipping Norton School où Jenny était élève.

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La mère de Jenny dit que la mort de sa fille était un appel à l’aide

Mrs Fry a dit à Oxfordshire Coroners’ Court que Jenny avait commencé à montrer des signes d’EHS en novembre 2012.

Elle a dit : “Jenny devenait malade et moi aussi alors j’ai fait quelques recherches et découvert comment le WiFi pouvait être dangereux, je l’ai donc désactivé à la maison. Jenny et moi étions bien à la maison, mais Jenny a continué d’être malade à l’école et dans certaines zones”.

Mme Fry a ajouté : «Elle voulait bien travailler à l’école et aller à l’université, mais elle savait que le WiFi avait un effet néfaste sur ses études. C’est arrivé au stade où elle se cachait dans les salles de classe inutilisées dans l’école pour travailler et échapper au WiFi. Dans la classe, elle avait un plan pour se positionner, mais si elle était près du routeur, elle subissait des maux de tête et se sentait mal”.

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Chipping Norton School où Jenny était élève

Mme Fry a dit qu’elle avait parlé à un enseignant responsable de l’école, Simon Duffy, à propos de l’allergie de Jenny mais M. Duffy avait dit qu’il y a beaucoup d’informations disponibles prétendant que le WiFi est sans risques.

Elle a dit : «J’ai également eu des échanges un peu tendus avec les enseignants au sujet de l’allergie de Jenny et certains pensaient que ça ne faisait aucun sens. Le minimum qu’ils pouvaient faire était de lui permettre de se rendrent dans les salles où elle se sentait capable de se concentrer, mais où elle ne pouvait pas écouter les professeurs”.

Les parents de Jenny sont maintenant en campagne pour retirer le WiFi des crèches et des écoles et exhortent le gouvernement à se pencher sur la recherche EHS.

Mme Fry a déclaré : «Je crois fermement que Jenny n’avait pas l’intention de prendre sa propre vie, je pense qu’elle était frustrée par l’école. Elle ne voulait pas voir un médecin, mais a été voir un conseiller à l’école qui l’aidait. Elle n’a pas fait d’allusions comme quoi elle pensait au suicide et je crois que c’était un appel à l’aide”.

Jenny avait envoyé un texto à une amie deux fois pour lui parler de ses intentions et indiquant où elle était, mais son amie n’avait pas son téléphone avec elle.

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Jenny a développé une allergie au WiFi en 2012 selon sa mère

Le médecin légiste Darren Salter a dit qu’il n’a pas pu exclure que la mort de Jenny était un appel à l’aide possible à cause des messages envoyés à son amie.

Il a dit qu’il n’y avait pas assez de preuves pour suggérer que Jenny avait l’intention de prendre sa propre vie.

M. Salter a ajouté : “Il ne peut pas être démontré avec certitude et suffisamment de preuves qu’elle avait l’intention de prendre sa propre vie”.

L’enquête a relevé qu’il n’y avait pas de notes médicales pour prouver que Jenny a souffert d’EHS.

Simon Duffy, chef d’établissement de l’école Chipping Norton, a déclaré : “La sécurité de nos élèves pendant qu’ils sont à l’école est primordiale et la sécurité de Jenny à l’école était tout aussi importante que pour quelqu’un d’autre”.

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L’EHS provoque de nombreux symptômes, y compris des maux de tête, des problèmes de peau et de la fatigue

“Tout comme de nombreux autres espaces publics, l’école de Chipping Norton dispose d’installations WiFi pour permettre de fonctionner efficacement. Les gouverneurs sont satisfaits que l’équipement installé est conforme aux règlements pertinents et assureront que cela continuera d’être le cas.”

Une femme française a reçu environ 700 euros d’allocation d’invalidité après avoir affirmé qu’elle était allergique au WiFi en août cette année.

Son cas a été considéré comme une «percée» pour des milliers d’autres qui prétendent souffrir d’EHS.

Source : Daily Express


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