Le chef du terrorisme britannique appelle à un « débat national » sur la criminalisation des doutes concernant le vaccin Covid-19


Le plus haut responsable de la lutte contre le terrorisme au Royaume-Uni a suggéré que la société cesse d’autoriser les gens à remettre en question le bien-fondé d’un déploiement rapide du vaccin Covid-19, considérant que ce scepticisme constitue une « désinformation » susceptible de mettre des vies en danger.

Le commissaire adjoint du Met, Neil Basu, s’est demandé si « la société doit permettre » le partage de « fausses informations qui pourraient coûter la vie à des gens » – en diabolisant tous les doutes concernant les vaccins Covid-19 développés rapidement et dont les effets potentiels à long terme ne sont pas encore connus, et en les liant aux efforts de radicalisation des extrémistes.

S’il n’est pas allé jusqu’à demander l’adoption d’une loi interdisant ce type de contenu, sa suggestion d’un « débat national » devrait mettre la puce à l’oreille des ministres qui réfléchissent déjà à une telle législation.

Lors de la conférence de presse de mercredi, M. Basu s’est également inquiété d’une « forte augmentation du matériel extrémiste en ligne au cours des dernières années », mettant en garde contre une « nouvelle tendance inquiétante au Royaume-Uni » de radicalisation des jeunes. Les responsables ont déclaré aux médias britanniques que les extrémistes islamiques et les groupes d’extrême droite utilisaient « de fausses allégations sur le coronavirus » pour radicaliser leurs adeptes.

Les utilisateurs de médias sociaux déjà méfiants face à la précipitation pour déployer le vaccin ont été dérangés par la précipitation qui en a résulté pour criminaliser la critique de celui-ci.

Certains ont dit qu’il y avait des raisons tout à fait légitimes de critiquer la vaccination.

Même ceux qui sont en faveur de la prise de la dose sont d’avis que la décision de le faire devrait être un « choix personnel » plutôt qu’un mandat.

Et d’autres ont affirmé que la suggestion de Basu devrait horrifier tous ceux qui croient en la liberté d’expression, « quelles que soient [leurs] convictions ».

« Suis-je le seul à trouver cela plus inquiétant que le virus lui-même ? » a demandé un utilisateur.

Les préoccupations du chef de l’antiterrorisme se sont ajoutées au concert croissant d’entités gouvernementales appelant à la censure générale – voire à la criminalisation – du scepticisme à l’égard des vaccins. En début de semaine, le parti travailliste a demandé au gouvernement d’adopter une législation d’urgence pour imposer des sanctions civiles et pénales aux plateformes de médias sociaux qui ne suppriment pas immédiatement les messages mettant en doute la sécurité du vaccin et d’autres documents « faux ».

Le secrétaire d’État à la santé du Parti travailliste, Jonathan Ashworth, a demandé au gouvernement de « s’attaquer à certaines des absurdités dangereuses et absurdes qui se répandent sur les médias sociaux et qui minent la confiance dans le vaccin », même si aucun vaccin n’a encore été examiné par les autorités sanitaires britanniques et que les spéculations des deux « camps » du débat sont totalement hypothétiques.

Entre-temps, le ministre de la santé, Matt Hancock, a refusé d’exclure la possibilité de rendre la vaccination obligatoire, et les ministres envisageraient de délivrer des QR codes aux personnes ayant reçu le vaccin, qui leur permettraient d’assister à des événements sportifs, théâtraux et autres.

Lire aussi : Facebook renforce l’étiquetage de toutes les conversations sur les vaccins et renvoie les utilisateurs vers l’OMS

Source : RT – Traduit par Anguille sous roche


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