Alors que la Maison Blanche continue de promouvoir les vaccins pour les enfants, le chirurgien général de la Floride remet en question leur sécurité

Comme nous l’avons noté depuis un certain temps, les vaccins Covid-19 ont une efficacité limitée par rapport à la souche dominante (et heureusement plus bénigne), Omicron. Les chercheurs des CDC ont constaté dans une étude que le vaccin de Pfizer n’avait qu’une efficacité de 20 % contre la maladie symptomatique après 60 jours pour les personnes âgées de 12 à 15 ans, et une efficacité de 0 % après cinq mois.

Une étude danoise de l’Université de Copenhague a révélé qu’Omicron se propageait plus rapidement chez les personnes vaccinées que Delta, la souche dominante précédente.

En ce qui concerne les victimes d’Omicron, une étude britannique portant sur 814 011 cas a révélé 128 décès (0,00057 %), dont 42 âgés de 18 à 59 ans et aucun décès de moins de 18 ans.

Pourtant, malgré des preuves claires et convaincantes qu’Omicron est bénin par rapport aux souches précédentes, l’administration Biden continue de colporter la peur.

Comme l’a écrit Jay Bhattacharya, professeur de politique de santé à Stanford, dans le Wall Street Journal de dimanche, le coordinateur de la réponse au Covid de la Maison Blanche, Ashish Jha, se livre à un “alarmisme sur le danger du Covid pour les enfants”.

Dans un tweet du 30 mai, le Dr Jha a affirmé que le Covid était “une menace bien plus grande pour les enfants que la grippe”. Il a renvoyé à un article de Jeremy Faust, instructeur à la Harvard Medical School, qui prétend que le Covid a tué plus de 600 enfants en 2021, alors que la grippe ne tue “en moyenne” que 120 enfants par an.

Bhattacharya démolit l’argument de Faust – notant : “Les données de Faust sont gravement faussées, pour trois raisons.”

Tout d’abord, alors que la grippe est rarement testée, toute personne admise dans un hôpital pour une raison quelconque subit un test Covid. Entre octobre 2018 et septembre 2019, 1,4 million de tests de grippe ont été signalés aux laboratoires de santé publique et aux laboratoires cliniques. Au 31 mai 2022, il y avait eu 897 millions de tests PCR pour Covid.

Deuxièmement, des preuves provenant d’audits de certificats de décès ont révélé que 35 % de tous les décès pédiatriques en 2020 “avaient des codes de diagnostic cooccurrents qui ne pouvaient pas être catégorisés de manière plausible comme une chaîne d’événements ou une condition contributive significative”, selon une étude publiée par les Centers for Disease Control and Prevention. En d’autres termes, dans au moins 35% des “décès dus au Covid” pédiatrique, le Covid ne pouvait pas être la cause.

Troisièmement, le Dr Faust s’appuie sur un chiffre concernant les décès confirmés dus à la grippe qui, comme on le sait, sous-estime les décès réels dus à la grippe d’un ordre de grandeur. En tenant compte de l’absence de tests de dépistage de la grippe, le National Center for Immunization and Respiratory Diseases a estimé à 1 161 le nombre de décès pédiatriques dus à la grippe au cours de la saison 2012-2013, et non à 142 comme l’a indiqué le Dr Faust. -WSJ

Il critique ensuite l’administration Biden pour avoir “érodé la confiance du public” et miné la santé publique en mentant sur le risque du Covid pour les enfants, et souligne qu’“il y a des risques bien plus importants pour les enfants que le Covid. Depuis mars 2020, plus de 1 000 enfants sont morts avec le Covid (soit une moyenne d’environ 38 par mois), selon les CDC. Dans la même période, plus de 1 400 enfants sont morts de causes liées à la drogue et à l’alcool.”

Et puis il y a la Floride

Vendredi, le chirurgien général de l’État, Joseph Ladapo, a ouvertement remis en question la sécurité des vaccins Covid-19. Lors d’une conférence de presse pour annoncer un accord avec les Special Olympics pour lever une obligation de vaccination, le patron du département de la santé de Floride a déclaré : “Les gens diront oh, vous savez, des millions de personnes ont pris ces vaccins, ils doivent être sûrs”, ajoutant : “Eh bien, vous ne pouvez pas connaître la réponse à cela quand il est tabou de parler d’avoir une réaction après des vaccins.”

Il a également suggéré que le vaccin a produit plus d’effets secondaires que d’autres, comme les vaccins contre la grippe, selon Florida Politics.

“Il y a un autre vaccin que plus de 100 millions d’Américains prennent chaque année, et c’est le vaccin contre la grippe, a-t-il dit, ajoutant “Et le flux d’événements indésirables que j’ai entendu de la part de personnes dans tout le pays après ces vaccins n’a rien à voir avec les années de ma vie où j’ai été en médecine et où j’ai administré les vaccins contre la grippe. Il y a une différence, et vous ne pouvez pas dire que des millions de personnes l’obtiennent vous en excusent.”

En ce qui concerne les mandats de vaccination, il a déclaré que ceux-ci n’ont aucun sens compte tenu de ce que la science montre aujourd’hui sur ce coronavirus et sur les vaccins utilisés actuellement.

“Scientifiquement, cela n’a aucun sens”, a déclaré M. Ladapo. “Comment pouvez-vous obliger les gens à prendre un vaccin afin d’arrêter la transmission alors que ce vaccin n’est pas efficace pour arrêter la transmission ?” – Florida Politics

Les CDC, bien sûr, insistent sur le fait que le vaccin est toujours mieux que rien, affirmant dans une déclaration que “les données montrent que les personnes entièrement vaccinées sont moins susceptibles que les personnes non vaccinées de contracter le SRAS-CoV-2, et les infections par le variant delta chez les personnes entièrement vaccinées sont associées à des résultats cliniques moins graves”.

Bien sûr, ils ne font pas vraiment de ventilation par âge et par comorbidité, n’est-ce pas ?

Lire aussi : Une nouvelle étude révèle que le vaccin COVID de Pfizer n’est efficace qu’à hauteur de 12 % pour prévenir l’infection par Omicron chez les enfants âgés de 5 à 11 ans. Alors pourquoi les responsables de la santé poussent-ils les parents à faire vacciner leurs enfants ?

Source : Zero Hedge – Traduit par Anguille sous roche