La politique de gauche est-elle à l’origine de problèmes de santé mentale ?


Il est de plus en plus évident que le pourcentage de jeunes Américains souffrant de problèmes de santé mentale est en augmentation. Et cette hausse semble particulièrement marquée chez les femmes blanches qui s’identifient comme « libérales » (ce qui signifie essentiellement « de gauche »). La politique de gauche pourrait-elle être à l’origine des problèmes de santé mentale ? C’est une possibilité réelle.

C’est le politologue Zach Goldberg qui a découvert que les jeunes femmes blanches libérales ont tendance à signaler des problèmes de santé mentale plus fréquemment que les autres groupes. En analysant les données d’une enquête de Pew Research réalisée pendant la pandémie, il a constaté que 56 % des femmes blanches libérales âgées de 18 à 29 ans s’étaient déjà vu diagnostiquer un problème de santé mentale par leur médecin, soit plus de la moitié d’entre elles !

M. Goldberg a récemment partagé des graphiques (voir ci-dessous) qui montrent exactement comment la santé mentale de différents groupes d’élèves américains de 12e année (âgés de 17 à 18 ans) a évolué au fil du temps. Les graphiques sont basés sur les données de l’étude Monitoring the Future, une enquête répétée auprès des jeunes Américains depuis le milieu des années 1970.

Chart created by Zach Goldberg.

Le premier graphique représente les hommes et les femmes ; le deuxième représente les hommes libéraux, les femmes libérales, les hommes conservateurs et les femmes conservatrices ; le troisième représente la différence entre les hommes et les femmes, ainsi que la différence entre les libéraux et les conservateurs.

Le premier graphique montre que les problèmes de santé mentale ont augmenté tant chez les hommes que chez les femmes, bien que l’augmentation soit beaucoup plus importante chez ces dernières. Si l’on examine le deuxième graphique, on constate que l’augmentation chez les femmes est essentiellement le fait des femmes libérales. (Et la légère augmentation chez les hommes est due aux libéraux masculins).

Le troisième graphique confirme que la divergence entre les libéraux et les conservateurs est en fait plus importante que la divergence entre les hommes et les femmes. À partir de 2020, les élèves libéraux de terminale sont 17 points de pourcentage plus susceptibles d’avoir consulté leur médecin pour des problèmes de santé mentale au cours des 12 derniers mois.

Comment expliquer ces tendances ? Une possibilité est que les personnes qui ont eu des problèmes de santé mentale au départ sont devenues moins susceptibles de s’identifier comme conservateurs et plus susceptibles de s’identifier comme libéraux. Mais ce n’est manifestement pas le cas. Si c’était le cas, les courbes des conservateurs diminueraient autant que celles des libéraux augmentent. Mais en fait, aucune ligne n’a baissé. Le nombre de jeunes souffrant de problèmes de santé mentale a globalement augmenté.

Est-il possible que les idées de gauche soient elles-mêmes responsables de la détérioration de la santé mentale ? C’est l’argument avancé par Jon Haidt et Greg Lukianoff dans leur essai influent de 2015 intitulé « The Coddling of the American Mind » (La manipulation de l’esprit américain).

Bien entendu, ils ne parlaient pas des idées traditionnelles de la gauche, comme la nationalisation des entreprises et l’octroi de droits aux travailleurs. Ils parlaient des idées modernes de la gauche. Plus précisément, Haidt et Lukianoff ont fait valoir que de nombreuses prescriptions de l’idéologie de gauche sont exactement le contraire de ce que la thérapie cognitivo-comportementale recommande aux patients souffrant d’anxiété ou de dépression.

Par exemple, la TCC conseille aux patients d’éviter le catastrophisme et le raisonnement émotionnel, tout en les encourageant à « affronter leurs peurs ». En revanche, l’idéologie woke dit aux jeunes (en particulier aux jeunes femmes) qu’ils doivent toujours se fier à leurs sentiments, que même des choses inoffensives comme des mots peuvent leur faire du mal et que la meilleure façon de gérer les sources d’anxiété est de les éviter complètement.

On pourrait ajouter que le fait de dire aux jeunes qu’ils sont peut-être nés dans le « mauvais corps » ou que le monde est sur le point de s’écrouler en raison d’un changement climatique catastrophique n’est pas non plus bon pour leur santé mentale.

L’hypothèse de la « TCC inversée » de Haidt et Lukianoff doit faire l’objet de recherches plus approfondies, mais elle me semble être une explication plausible de la divergence entre libéraux et conservateurs observée au cours de la dernière décennie.

Lire aussi : Le mal de la gauche politique est ancré dans l’exploitation des tragédies

Source : The Daily Sceptic – Traduit par Anguille sous roche


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1 réponse

  1. Christophe Dedieu dit :

    le simplet de francons qui parle de gauche… espèces d’ignare va voter pour le patronat et les facho enfants de chi**ne.. le com’ est pour toi ma p*te qui va me censure, sous m*rde de francons, ta grand mère buvait des bols de sp*rme de n*zis au petit déj’ e

    [admin : je censure les insultes, merci de confirmer les propos de l’article]

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