Le conseil de surveillance annule la censure de l’hydroxychloroquine sur Facebook


L’une des principales cibles des croisés de la censure en ligne tout au long de la pandémie de Covid a été l’information promouvant l’utilisation du médicament hydroxychloroquine dans le traitement de la maladie.

Ce médicament est considéré comme une forme de traitement sûre et efficace, ainsi que bon marché et facilement accessible par de nombreux professionnels de la santé. Il est utilisé dans certains pays, mais est interdit dans d’autres pour ce que les critiques appellent des raisons politiques plutôt que scientifiques.

Fidèle à sa politique d’opposition à l’utilisation de ces médicaments pour guérir le Covid, Facebook a traité le contenu qui en fait la promotion comme une violation de ses règles pouvant causer un préjudice réel imminent et représentant une désinformation, et a retiré l’année dernière un message de la plateforme pour ces raisons.

Cependant, le post – créé en France et accusant le gouvernement français d’empêcher l’utilisation de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine et donc de ne pas sauver de vies – devra maintenant être réintégré, a décidé le Conseil de surveillance de Facebook.

Facebook a créé le conseil l’année dernière afin de décharger une partie de la pression et de la responsabilité des décisions de censure sur un groupe de personnes qui agirait de manière indépendante pour « statuer » sur les appels invoquant des violations des droits à la liberté d’expression des utilisateurs sur le géant du réseau social.

Cependant, certains y ont vu – ou espéré que ce serait le cas – un moyen pour Facebook de renforcer sa capacité à lutter contre « la désinformation et les discours de haine ».

Quoi qu’il en soit, les décisions du conseil d’administration devront être mises en œuvre par Facebook, comme l’indique une description de son rôle publiée sur son site web.

Dans ce cas particulier, le conseil a estimé que l’affirmation de Facebook selon laquelle le post représentait une menace de dommage imminent était sans fondement, et que son objectif était de critiquer la politique gouvernementale sur la question du traitement Covid, plutôt que d’encourager les personnes en France à prendre l’un ou l’autre médicaments par elles-mêmes. (Ce qui serait de toute façon presque impossible, puisque l’hydroxychloroquine et l’azithromycine sont toutes deux des médicaments délivrés sur ordonnance dans ce pays).

Le conseil d’administration a également critiqué la règle du « préjudice imminent » que Facebook applique comme « indûment vague et incompatible avec les normes internationales des droits de l’homme ». Cet organisme n’a cependant pas la capacité de fixer ou de modifier les politiques de Facebook en matière de censure.

Le post français est l’une des quatre décisions de censure que le conseil a annulées jusqu’à présent, ne confirmant qu’une seule des cinq affaires initiales qu’il a examinées.

Lire aussi : L’ultime supercherie de Véran contre l’hydroxychloroquine

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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